- Qu'on me rende ce qui m'a été enlevé, ce qu'on m'a volé, ma queue qui ne se redressera plus. À peine ai-je eu le temps d'apprendre à en jouir qu'elle est morte, comme tout le reste.
«J’ai subi dans ma chair les ravages de la politique américaine, j’en ai tiré les leçons et j’ai survécu. Le seul bienfait de cette guerre, pour moi, a été mon éveil au monde. » (Préface page 23)
- On ne peut rêver mieux comme jour pour naître aux États-Unis.
De même que Sur la route avait servi d'exutoire à Jack Kerouac, Né le 4 juillet a eu un effet cathartique sur son auteur : l'écriture a su dompter les crises de panique et les terribles cauchemars dont Kovic souffrait depuis son retour du Vietnam.
Car écrire ce livre ne fût pas un exercice facile, ce fût même sûrement une souffrance supplémentaire, mais salutaire.