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Je renonce aux terres polonaises – du moins, en compagnie de Marek Kajewski. En fait, je n'écris cet avis que pour vous dissuader de lire jamais cet auteur.
Son personnage principal avait pourtant un trait pour me plaire : sa compassion envers les victimes, loin de la froideur affichée par le chef de la criminel, qui prétend que Mock ne pourra jamais quitter les Moeurs, où il exerce. Mock connaît toutes les prostituées de la ville, tous les maquereaux, aucune perversité ne lui est inconnue, toutes le révulsent. Cependant, lui-même a recours aux services des prostituées, il leur impose ses envies (en latin). Ajoutez que, comme tout enquêteur qui se respecte, il boit plus que de raison. Bref, Mock ressemble à tant d'autres enquêteurs, le charisme en moins.
Puis, les meurtres sont là, et bien là. Mock lui-même sera amené à tuer – ou comment il exprimera la violence la plus primaire. On pourra toujours me dire que la fin justifie les moyens, et que l'objectif une fois atteint, peu importe les sacrifices qu'il a fallu faire. Mouais. Encore faut-il :
- que le sacrifice soit volontaire (variante : c'est sympa de prévenir avant de me sacrifier).
- que les crimes ne soient pas racontés avec autant de détachement.
Le problème est véritablement là : j'ai eu l'impression, à part peut-être sur une dizaine de pages, que l'on donnait raison aux criminels qui, avec une cruauté joyeuse, tue les rebus de la société, malades mentaux, prostituées, vagabonds, travestis. Leurs motivations, leur rite ne m'intéressent pas, surtout pas racontés avec cette complaisance et ce luxe de détails sordides. Et même si la construction du roman semble basée sur une grande rigueur, j'ai eu souvent une impression de cafouillage, sans avoir du tout envie de retourner en arrière pour comprendre la cause de ses incohérences ou de ses formidables coïncidences.

Bref, je cours me changer les idées littéraires avec un autre roman.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Fin juin 1923 le sergent-chef Eberhard Mock affecté aux moeurs est convoqué par le responsable de la criminelle, le commissaire Heinrich Mühlhaus pour identifier deux prostituées retrouvées assassinées au domicile d'un retraité.

l'enquête nous plonge dans le monde des souteneurs, des cabarets, de la prison dans laquelle un ancien indicateur de Mock est la victime des autres prisonniers .

L'histoire est difficile à résumer; elle est compliquée compte tenue des procédures peu orthodoxe de la police notamment pour obtenir la destruction de la confrérie des Misanthropes, composée de criminels.



Pour conclure je précise que je n'ai pas vraiment apprécié ce roman choisi au dernier salon du livre au stand des villes polonaises invitées, lu toutefois en entier. L' atmosphère y est sordide, le déroulement parfois trop complexe ou emberlificoté.






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Flic gouailleur, alcoolique, colérique s'il en faut, pléonasme récurent dans de nombreux polars quelle que soit la période, quel que soit le pays décrit.
Sympathique sous ses airs bourrus, il sait ce qu'il est et ce qu'il vaut, ne s'en laisse pas conter que ce soit du manant ou du puissant.

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Krajewski Marek - «La peste à Breslau : Une enquête d'Eberhard Mock de la brigade des Moeurs» - Gallimard-Folio, 2012 (ISBN 978-2070441174) – cop. 2006 pour le texte original polonais "Džuma w Breslau" (traduit du polonais par Margot Carlier et Maryla Laurent)

Evidemment, un roman policier écrit par un auteur polonais et traduit en français, c’est suffisamment rare pour mobiliser l’attention de l’amateur. Moi qui croyais lire un polar sur la Pologne d’aujourd’hui, je fus surpris de constater que cette intrigue (deuxième vérification, oui, oui, le roman est bien traduit du polonais, écrit par un auteur polonais) prend pour cadre la ville de Breslau dans les années 1923-1924, à l’époque où elle faisait partie de l’Allemagne : il s’agit donc d’une projection dans le passé allemand de la Silésie.

L’intrigue est hélas bien faible : en 1923, à Breslau, un policier sergent-chef de la brigade des mœurs, dénommé Eberhard Mock, enquête sur l’assassinat de deux prostituées. L’auteur en profite pour dépeindre complaisamment les bas-fonds ainsi que son enquêteur adepte des bordels et de l’alcool (ah ! ce thème usé jusqu’à la corde de l’enquêteur ivre et immoral…). Voilà-t-il pas que l’enquête l’entraîne vers une vilaine confrérie de notables évidemment assoiffés de pouvoir et de sang, qu’il s’en va démasquer en devenant l’un des membres, malgré un rite initiatique redoutable. A partir de là, le récit verse carrément dans l’invraisemblable, pour terminer sur la gentille confrérie des francs-maçons, jugés fréquentables.
Bof, re-bof, re-re-bof.

Seul mystère de ce roman : pourquoi un jeune auteur polonais né en 1966, écrivant en polonais, produit-il une série de romans policiers dont l’intrigue se déroule à l’époque allemande de la ville de Breslau, dans l’entre-deux guerres, en ne campant pratiquement que des personnages allemands (il est vrai tous plus sordides les uns que les autres) ? Quand on connaît la profonde aversion (doux euphémisme) des polonais envers les allemands…

Je ne sais si le roman «Die Akte Vaterland» de Volker Kutscher a été traduit en français, mais – ayant lu l’original en allemand – je me permets de signaler que le récit se déroule quasi entièrement en Masurie, avec des reconstitutions fort intéressantes sur ce qui se joue à l’époque (fin des années trente, ascension du nazisme) dans ce territoire qui constituera ensuite une partie de la Pologne ressuscitée…
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Le hasard fait parfois bien les choses...J'ai plutôt bien apprécié cet auteur polonais et l'histoire, loin d'être originale est bien bâtie, bien pensée et écrite. L'auteur a bien fait d'insérer une société secrète dans son intrigue car sinon le roman aurait perdu de son intérêt. Malgré tout léger, bon roman, sans plus. A suivre...
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Ce roman policier entraïne le lecteur dans les bas-fonds d'une ville qui appartenait à l'Allemagne dans les années 20. L'auteur brosse le portrait d'une société corrompue, ouverte à tous les vices d'une part et de l'autre, les germes des théories nazies comme la volonté de purifier cette société. le héros, malgré son aspect antipathique et dépravé, se révèle être le défenseur des êtres les plus faibles de cette société.
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Un livre choisi pour ma coupe d'Europe livresque représentant la Pologne. Une belle trouvaille, car ce roman policier est très bien fait. le suspens et les rebondissements font lois, pour une intrigue simple au début qui se complexifie (mais pas trop) au fil des pages. Une ambiance spéciale et bien décrite, un héros un peu hors norme et une enquête qui ne suit pas une ligne droite bien tracée. J'ai beaucoup aimé ce roman de cet auteur qui m'était totalement inconnu.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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