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Critique de Niva8


Niva8
06 février 2013
Edward Hopper (1882 - 1967) est considéré comme le premier grand peintre américain du XXe siècle. Malgré un début de carrière difficile, sa popularité n'a cessé de croître depuis 1950. Hopper qui mena avec sa femme une vie plutôt solitaire et retirée a peint des images de la ville où se consume l'intime et infinie solitude de l'homme. Son tableau le plus célèbre, Oiseaux de nuit (Nighthawks, 1942), représente un bar de coin de rue où dans une lumière diffuse sont accoudés deux êtres humains esseulés, perdus en eux-mêmes. Hopper a peint aussi des rues, souvent dans une vive lumière sculpturale et une mélancolie retenue. Les oeuvres d'Edward Hopper frappent par l'intensité de leurs couleurs. Les êtres humains qu'il met en scène sont isolés de l'harmonieuse nature environnante par des lignes de séparation très nettes. La précision objective avec laquelle il représente l'homme moderne dans son environnement, en particulier architectural, confère à ses tableaux une impression d'étrange stupeur. L'air d'abandon de la Maison au bord de la voie ferrée se fait menaçant sous l'action réciproque du clair et de l'obscur. Mais la nature telle que la représente Hopper a quelque chose d'apaisant. La mer et les paysages de rochers peints dans de chauds tons de brun expriment une douceur inhabituelle et c'est à travers eux que transparaît l'optimisme de l'artiste. (info éditeur)

L'édition Taschen recèle de beaux-livres intéressants dans de nombreux domaines. J'avais depuis longtemps ce livre dans ma bibliothèque et l'exposition Hopper à Paris qui vient de se terminer et que je n'ai pu hélas aller voir, m'a redonné l'envie de le feuilleter et j'avoue que c'est toujours avec grand plaisir que je regarde ces peintures qui représentent avec réalisme des scènes de la vie quotidienne des américains de la première moitié du XXème siècle, toujours éclairés d'une lumière particulière.
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