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Critique de gonewiththegreen


Puma Rosen nous livre le contenu des carnets de son père Jonas, lorsqu'il était élève cinéaste, en partance pour New York, où il devait tourner un film 'sexuel'. Mais à New York, rien n'est simple. Hébergé dans l'Alphabet City des années 90 chez un vrai crado aux tendances homosexuelles non dissimulées, Jonas va être tiraillé par des intérêts contraires dans un mode de fous et où sa tante Paula va arriver avec le poids du passé familial.

Ce livre m'est tombé entre les mains , et il a bien fait. Un peu déjanté, il revient sur le poids du passé qu'une génération allemande a dû affronter. On apprend , enfin moi, au passage qu'Hugo Boss a lancé son entreprise avec ces sémillants costumes SS.
Jonas, notre héros est aussi confronté à la tentation de l'amour extra conjugal, dans un monde du cinéma qui est présenté sous un aspect vaguement dépravé.
Le tout est narré avec beaucoup de rythme , d'humour et de finesse . Les personnages , excentriques pour la plupart, rendent notre Jonas presque fade !
Au delà de l'histoire, mon attention aura été retenue par une phrase de l'auteur qui nous fait sentir qu'il peut arriver dans une vie que l'on laisse une partie de son coeur dans un endroit que l'on quitte. Comme si l'on voulait y rester pour toujours un peu.
Enfin, et ce sont les derniers mots des remerciements du livre , je me permets de recopier cette phrase qui m'a évoqué beaucoup de souvenirs.
"Pour finir, à l'époque malade qui est la nôtre, rongée par les inflammations politiques, par les tumeurs cérébrales que sont la guerre et les déplacements de population, ainsi que par une épidémie galopante de dictateurs, je souhaiterais expressément remercier les années 1990 d'avoir été cette décennie qui, sans être rayonnante de santé, fut une convalescence pleine d'espoir où, l'espace d'un moment, tout semblait possible.
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