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Critique de sandrine68


Phérial, d'origine yougoslave, est orphelin. le roman commence avec son arrivée dans un orphelinat pour enfants à problèmes; apparemment il a été maltraité par une famille d'accueil. Grâce à ses copains, il reprend confiance et découvre l'amitié, la solidarité, les petites joies de l'enfance. Mais on le juge prêt à retourner en famille d'accueil. Il en connaitra trois: un couple modeste mais bienveillant, dont la femme, prête à l'adopter et à le traiter comme son fils, devra renoncer en raison de sa maladie; dans la seconde, on le traite apparemment bien, mais il sera abusé par l'homme "qui aime beaucoup les enfants". Nous entrons, avec malaise, dans le point de vue de l'enfant qui subit comme si c'était normal ces abus, qui le marqueront. Enfin, il se retrouve dans une famille alcoolique qui va le faire devenir délinquant puis prisonnier. Phérial avance ainsi dans la vie, hanté par le manque de sa mère, n'ayant aucune information sur son histoire personnelle. Il pourrait sombrer complètement, mais il va rencontrer une passion, le théâtre, et trois femmes qui vont l'aider: son éducatrice, Mireille, qui l'accompagne dans son accès à son dossier personnel, Mme Lecoeur, sa psy, puis Danie, son amoureuse, pleine de vie et d'humour. Grâce à elles, Phérial va renouer avec son histoire, son origine, et arriver à avancer... un récit à la première personne, où le point de vue évolue, de l'enfant de 4 ans au jeune adulte de 20... un récit touchant, marquant, pour finir optimiste. Un hymne aux enfants perdus et à ceux qui, dans le domaine social et dans la vie, peuvent les appuyer
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