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Critique de silverfab


Dernier tome de la série concept la Grande Evasion, cet album scénarisé par l'homme derrière le magnifique Notre mère la Guerre et dessiné par l'artiste responsable de l'engagé Motherfucker (séries fortes parues toutes deux chez Futuropolis) est une belle réussite. Sur le modèle imposé de l'évasion donc, Kris nous place dans la Sibérie du début du siècle dernier, dans un camp de prisonniers en charge de construire une voie ferrée pour le passage du Tzar. Au sein des forçats pourtant un espoir, la présence d'un bandit célèbre, Tilman Razine, qui a promis de les faire tous évader. Avec l'inspiration des grands récits d'aventures dont il a l'habitude, le scénariste tisse une toile soignée de rebondissements au suspense haletant mis en image dans un style réaliste et rythmé. Un one shot qui prouve que, même au sein d'une série formatée (à ne pas forcement prendre au sens péjoratif), avec les bons éléments, on peut encore produire de très bonnes choses. Et pour accompagner, un score pas forcement évident mais bien adapté: http://bobd.over-blog.com/2014/07/histoires-de-wagons-la-ballade-de-tilman-razine-vs-the-war-wagon.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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