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Critique de Erveine


Je suis désolée, mais ce livre ne m'inspire rien de bon.
Il ne s'agit là, pas de moi-même, ni de l'écriture ni du style, mais bien plutôt du contexte et du contenu. Donnez-le à lire à nombre de personnes en attente de quelque ressenti émotionnel et qui chercheraient à combler un vide, une solitude, voire, un simple besoin affectif et nous pourrions bien avoir là des effets des plus désastreux.
Je m'explique.
Bien sûr ! Que nous sommes conditionnés et que nous réagissons de façon quasi automatique en de nombreuses situations, si bien d'ailleurs que cette faculté de réception s'appelle les "réflexes conditionnés". Mais, peut-on en deux temps trois mouvements s'émanciper, par suite d'une bonne lecture. Déconstruire tout ce qui s'est solidifié en nous depuis de nombreuses années et qui forme l'aboutissement de notre personnalité. Personnellement, je ne le pense pas et même j'en suis persuadée. Je pense qu'il serait dangereux et peu bénéfique de vouloir changer son être du tout au tout. Et encore plus, quand ce changement interviendrait d'une cause externe qui ne serait pas dictée par notre expérience propre, soit par une modification qui ne serait la résultante d'aucun acte réfléchi. Car, observons un peu ce revirement de situation. J'adopte un état d'esprit qui n'est pas le mien et qui plus est, je n'en adopte point, si ce n'est le premier venu ! Car pour autant que je le vide, cet esprit qui fonde pourtant tout ce que je suis, et bien, pour peu que j'aille trouver plus loin, quelqu'un qui, pour l'heure me ressemble, il y a là de grandes chances, pour que dans ce vide on y mette un peu n'importe quoi. Et c'est ainsi que bien souvent, on se retrouve dans une secte où il est facile d'entrer, mais très difficile d'en sortir... quand on en sort et dans quelles conditions... plus désastreuses qu'auparavant.
Non ! Personnellement, même si, je vous l'accorde, je n'ai pas vécu ce genre de situation, puisse ce petit intermède nous servir de mise en garde. Mais : « peut-être me trompe-je » disait le lapin à bretelles dans la pièce « le canard à l'orange »...
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