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Critique de Alfaric


Dans ce tome 21, les shinigamis samouraïs pensent leurs plaies dans une série de saynètes assez émouvantes tandis que la team Ichigo retourne sur terre, et pour le lecteur la transition est rude puisqu'on passe du Soul Society qui n'est qu'ordre, calme et sérénité à l'ambiance déjantée des 10 premiers tomes qui n'est que gesticulations, braiments et hurlements… C'est sans aucun émoi qu'on retrouve Kon la peluche obsédé sexuel, Chizuru Honshô la lesbienne perverse ou Mizuiro Kojima le menteur pathologique tombeur de ces dames : on s'était passé d'eux durant plus de 10 tomes et c'était très bien ainsi !!!
Le période de répit est de courte durée puisque la team Ichigo est rapidement confrontée à Shinji Hirako le Vizard ayant obtenu un masque de hollow grâce à Kisuke Urahara le paria et Great Fisher 2.0 l'Arrancar ayant obtenu un zanpakuto de shinigami grâce à Aizen le maudit.

Malheureusement, Taito Kubo se renie sur 2 points fort peu encourageants pour la suite (ce n'est ni la première ni la dernière fois que le mangaka se renie) : ATTENTION SPOILERS
- Ryûken a avec son fils Uryû Ishida une conversation pas piquée des hannetons alors que précédemment on avait bien précisé noir sur blanc que ce dernier était le DERNIER des Quincy tous assassinés par les Hollows ou les Shinigamis quand les survivants n'étaient pas l'objet d'expérimentations bien glauques de la part du savant fou Mayuri Kurotsuchi.
- on apprend que le père d'Ichigo est en fait un shinigami surpuissant
1) qu'est-ce qu'il a foutu durant les 20 tomes précédents bordel de merde ?
2) on détruit illico presto le fondement de la philosophie nekketsu, à savoir qu'avec des efforts et de la volonté on peut de tout triompher, puisqu'on fait du rookie Ichigo un pur sang ayant hérité des dons de son paternel…
C'est quand même symptomatique que tous les shonens à rallonge des années 2000 soient tombés dans exactement les mêmes travers (j'en reparlerai, si ce n'est pas déjà fait pour "One Piece", "Naruto", "Fairy Tail"…) ! Alors oui on peut recourir à l'archétype du Héros aux mille et un visages, mais ici on est loin de "Dragon Ball" qui reprenait "Superman" ou "Dragon Quest : La Quête de Dai" qui reprenait "Star Wars"…

Là je ne suis pas content, et j'espère que la suite de l'Arc des Arrancars sera de bien meilleure facture !
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