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Critique de ZeroJanvier79


Le journaliste et écrivain allemand Dirk Kurbjuweit signe avec Deux sans barreur un roman magnifique sur l'amitié. Johann et Ludwig ont douze ans quand ils font connaissance et nouent une amitié qui leur lierai jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Nous suivons la vie de ces deux amis, inséparables au point de vouloir être semblables comme seuls des frères jumeaux pourraient l'être.

Le dénouement est sans réelle surprise mais amené avec beaucoup de pudeur et de finesse. J'ai été marqué par ce paragraphe qui reflète bien le style, à la fois simple et profond, du roman :

Bien sûr, Ludwig me manque, mais il ne faut pas croire que j'en serai définitivement accablé. le deuil est aussi une forme de compagnie, je ne suis jamais seul. Non pas que je parlerais avec Ludwig ou je ne sais quoi, je ne crois pas à ce genre de choses. Simplement, je me demande souvent ce qu'il aurait bien pu penser, faire ou dire maintenant. Je peux être franchement gai dans ces moments-là. Ces derniers temps je ne peux m'empêcher de sourire intérieurement quand je lis quelque chose sur les clones. Je doute fort que les biologistes arrivent jamais à faire ressembler un être humain à un autre comme Ludwig et moi nous sommes ressemblés.
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