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Critique de Alfaric


Ce tome 21, 3e de l'Arc Hadès aurait pu être gâché par le combat se déroulement dans la Maison du Lion... En effet Aiolia le noble et classieux chevalier présent depuis le départ de la saga y affronter un nouveau démon-insecte en la personne de Laïmi de l'étoile terrestre cachée de Worm, un personnage grotesque dont on aurait aimé se passer... (malheureusement ce ne sera pas le dernier à tirer cet arc vers le bas... Soupirs...)
Le reste du tome est au contraire très bon : Shaka de la Vierge extermine à lui tout le commando de Spectres envoyés par Rhadamanthe du Wyvern, et fait ensuite face à Saga, Camu et Shura qui s'étaient cachés parmi leurs nouveaux alliés en assassinant trois d'entre eux... C'est donc face à ses anciens compagnons d'armes que le plus puissant des Chevaliers d'Or affronte son destin en livrant le dernier combat de son existence terrestre. Il les pousse dans leurs derniers retranchement pour leur tirer les vers du nez, alors que malgré l'adversité il aurait pu les tuer : acculés, les Chevaliers d'Or renégats n'ont d'autre choix que d'exécuter une attaque combiné interdite d'utilisation sous peine de déshonneur perpétuel donc et damnatio memoriae... C'est là que Masami Kurumada touche le doigt de Dieu en réalisant un ourobros qui fait se rejoindre le néant et l'infini : on n'est plus dans le dessin mais dans la métaphysique donc bravo l'artiste !
Mais dans la Maison de le Vierge la bataille continue de faire rage : Milo et Aiolia débarquent pour maraver sans pitié la gueule de Saga, Camu et Shura qui eux puise dans des ressources insoupçonnés de courage pour poursuivre leur mission... Rejoint par Mû, Milo et Aiolia n'ont d'autre choix que de recourir eux aussi à l'attaque combinée interdite par Athéna elle-même : le feu nucléaire va-t-il s'abattre sur le Sanctuaire ? To Be Continued !
1 combat particulièrement médiocre, 1 combat particulièrement particulièrement brillant : ce sont les derniers événements du tome qui basculer les sentiments vers le très favorable... Sinon le mangaka laisse plus que jamais planer le doute : si les chevaliers renégats n'ont pas trahi, pourquoi sont-ils revenus et pourquoi combattent-ils leurs anciens compagnons d'armes ? La clé se trouverait-elle dans le dernier message de Shaka à Athéna, « Arayashiki » ?
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