Citations sur Va par où tu ne sais pas... (15)
- Oubliez les soûlards autour des grandes villes ! Apprenez à nous connaître, vous ne le regretterez pas ! Les Occidentaux n'ont rien compris aux Aborigènes. Ils ont essayé, mais nos lois n'entrent pas dans votre compréhension du monde ni de la réalité !
La vie devenait un jeu de piste. Chaque instant contenait une promesse. Je rêvais qu'un jour tout le monde s'abreuverait à cette dimension ! Tout le monde saurait qu'elle n'était pas seulement réservée à une élite de pratiquants spirituels ! On pouvait vivre désormais sans cette horrible sensation d'étouffer dans ses propres limites, celles que nous imposait ce mental qui bâtissait des murs, nous enfermant dans notre conditionnement de bocal.
Je songeais alors à nos états de conscience si différents dans ce monde, comme des strates superposées, enchevêtrées dans notre pâte humaine, ce gigantesque mille-feuille dont les amplitudes et les divergences conduisaient aux guerres.
Que faire de tout cela ?
La course au temps qu'on nous apprend dès l'enfance et qui nous structure, nous prive en même temps du présent. De la conscience de vivre...
Au loin, la Terre, avec un point infime qui semble correspondre au lieu où je vis, puisque mon corps flotte dans ces parages, du moins ce qui lui ressemble, une minuscule enveloppe physique qui s'éloigne progressivement.Je regarde alors ce petit bout de chair qui ne m'appartient plus avec une joie incomparable. Il faut imaginer cette impression de liberté, de légèreté que confère l'absence de toute enveloppe charnelle, mélangée à la vitesse, à la douceur chaude et fluide de la lumière, à la sérénité d'un cercle sans fin.
Comment lui dire que la vérité ressemblait parfois si fort à la folie dans notre monde rationnel ? Qu'il était émouvant, vrai, plus authentique que nous ? Que c'était d'un courage fou ? Qu'il n'y avait rien d'autre à dire ?
Je détaillai son visage, qui donnait tout son sens au mot humanité.
Le sourire qui se dessina sur ses traits à cet instants-là fut une lumière sur mon chemin.
En raccrochant, j'avais nettement l'impression, contrairement aux idées reçues, que nos enfants nous élevaient et non le contraire.
Au loin, la Terre, avec un point infime qui semble correspondre au lieu où je vis, puisque mon corps flotte dans ces parages, du moins ce qui lui ressemble, une minuscule enveloppe physique qui s'éloigne progressivement.Je regarde alors ce petit bout de chair qui ne m'appartient plus avec une joie incomparable. Il faut imaginer cette impression de liberté, de légèreté que confère l'absence de toute enveloppe charnelle, mélangée à la vitesse, à la douceur chaude et fluide de la lumière, à la sérénité d'un cercle sans fin.