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Critique de kuroineko
Une fois n'est pas coutume, j'ai lu le roman de Lynda La Plante après avoir visionné le téléfilm Suspect n°1, premier d'une série. C'est aussi à cette occasion que j'ai découvert l'excellente actrice Helen Mirren, qui incarne brillamment le personnage de Jane Tennison.
Lynda La Plante a créé une figure extraordinaire avec cette inspectrice-chef dure à la tâche. Elle paraît presque antipathique dans les débuts de l'intrigue, profitant notamment du malaise cardiaque d'un collègue pour récupérer une enquête sur la mort d'une prostituée. C'est sans compter sur le caractère machiste des instances policières où nombre d'inspecteurs et de supérieurs vivent mal de voir une femme occuper le poste d'inspectrice-chef. Ses supérieurs s'efforcent de la cantonner à la paperasse, ce qui ne convient guère à Jane. Son opiniâtreté et ses compétences indéniables la conduisent donc à cette affaire criminelle, bien consciente que, parce que femme, elle marche sur un fil et n'a pas le droit à l'erreur.
Plus que l'enquête proprement dite, intéressante mais somme toute assez classique, c'est le personnage de Tennison qui tient le roman. Celui-ci date des années 1990 mais les femmes restent en proie aux préjugés et à des vexations sexistes dans certaines catégories professionnelles. Les choses tendent à aller dans le bon sens mais il reste du chemin.
J'ai adoré retrouver Jane dans ce roman. Sous sa carapace dure et tendue elle masque soigneusement une femme qui souffre de la situation et qui se donne tellement à son métier que sa vie personnelle s'en ressent douloureusement. Je ne suis pas sûre que le livre soit encore édité. Mais si au détour d'une boîte à livres ou d'une librairie d'occasion vous tombez dessus, je vous invite à aller à la rencontre d'une inspectrice-chef anglaise formidable.
Lynda La Plante a créé une figure extraordinaire avec cette inspectrice-chef dure à la tâche. Elle paraît presque antipathique dans les débuts de l'intrigue, profitant notamment du malaise cardiaque d'un collègue pour récupérer une enquête sur la mort d'une prostituée. C'est sans compter sur le caractère machiste des instances policières où nombre d'inspecteurs et de supérieurs vivent mal de voir une femme occuper le poste d'inspectrice-chef. Ses supérieurs s'efforcent de la cantonner à la paperasse, ce qui ne convient guère à Jane. Son opiniâtreté et ses compétences indéniables la conduisent donc à cette affaire criminelle, bien consciente que, parce que femme, elle marche sur un fil et n'a pas le droit à l'erreur.
Plus que l'enquête proprement dite, intéressante mais somme toute assez classique, c'est le personnage de Tennison qui tient le roman. Celui-ci date des années 1990 mais les femmes restent en proie aux préjugés et à des vexations sexistes dans certaines catégories professionnelles. Les choses tendent à aller dans le bon sens mais il reste du chemin.
J'ai adoré retrouver Jane dans ce roman. Sous sa carapace dure et tendue elle masque soigneusement une femme qui souffre de la situation et qui se donne tellement à son métier que sa vie personnelle s'en ressent douloureusement. Je ne suis pas sûre que le livre soit encore édité. Mais si au détour d'une boîte à livres ou d'une librairie d'occasion vous tombez dessus, je vous invite à aller à la rencontre d'une inspectrice-chef anglaise formidable.
