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Critique de PaulCitron
Pierre Labrousse emmène le lecteur en 2084 (ou 2083 ? Il y a une coquille à ce sujet page 261) dans une société régie par le totalitarisme écologiste. La grande mode, c'est le clonage. Tout le monde se fait réaliser un deuxième soi, qui sert le plus souvent non pas de compagnon mais de serviteur, voire de réserve à pièces détachées sur lequel on se sert en cas d'accident.
L'action se passe en Alsace, plus particulièrement à Colmar où Daniel Hattstatt, jeune ingénieur, découvre Lucie, son premier clone venant d'une amie. Alors que les deux apprennent à se connaître, voici qu'émerge une curieuse armée composée de "zombies", qui vivent dans l'ombre depuis des années, éloignés de toute technologie...
Soyons honnêtes : même si le fond du roman m'a vraiment plu, j'ai eu du mal avec la forme, qui compile beaucoup de clichés (On pourrait faire le même résumé pour Demolition man et Résistance 2050) et reste dans le domaine du vu et revu. Quelques bonnes trouvailles ( est incroyablement bien décrite), mais on reste en grande partie dans des sentiers balisés. Sans oublier une vision géopolitique assez manichéenne, plutôt agaçante.
Le clone de l'apocalypse demeure toutefois une bonne lecture, divertissante et inquiétante comme il faut, mais à réserver aux habitués du genre.
L'action se passe en Alsace, plus particulièrement à Colmar où Daniel Hattstatt, jeune ingénieur, découvre Lucie, son premier clone venant d'une amie. Alors que les deux apprennent à se connaître, voici qu'émerge une curieuse armée composée de "zombies", qui vivent dans l'ombre depuis des années, éloignés de toute technologie...
Soyons honnêtes : même si le fond du roman m'a vraiment plu, j'ai eu du mal avec la forme, qui compile beaucoup de clichés (On pourrait faire le même résumé pour Demolition man et Résistance 2050) et reste dans le domaine du vu et revu. Quelques bonnes trouvailles ( est incroyablement bien décrite), mais on reste en grande partie dans des sentiers balisés. Sans oublier une vision géopolitique assez manichéenne, plutôt agaçante.
Le clone de l'apocalypse demeure toutefois une bonne lecture, divertissante et inquiétante comme il faut, mais à réserver aux habitués du genre.
