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Critique de Jipi


Avant de se retrouver loin de ses bases sur les planches d'un théâtre à moitié vide, il faut savourer un Far West florissant reconstitué en studio permettant à deux compères en pleine gloire d'exécuter quelques pas de danse devenus célèbres.

A la fin des années trente le duo se porte à merveille n'hésitant pas à quémander des royalties supplémentaires estimant que leurs bouffonneries visibles dans le monde entier méritent beaucoup plus de reconnaissance pécuniaire.

Au début des années cinquante, les choses ont changées.

La "perfide Albion" accueille deux comédiens en perte de vitesse, livrés à eux-mêmes, accablés de bagages, fatigués et vieillissant contraint d'ingurgiter la soupe qu'on leur donne en subsistant dans des hôtels tristounets.

Nos deux compères malgré quelques règlements de comptes bien compréhensibles après tant d'années de partenariat s'entendent bien en supportant avec un certain détachement leur nouvel état des lieux.

Ils sont intelligents ce qui compte c'est de faire fonctionner l'enseigne et sa rentabilité peu importe l'endroit ou l'on se trouve.

Stan Laurel et Oliver Hardy c'est le bureau et uniquement que ça en se dissimulant toujours derrière leur personnage.

La machine rien que la machine qu'il faut constamment alimenter en carburant burlesque afin de l'empêcher de sombrer.

Dans des salles enfin régénérées mais exigeantes n'ayant aucune compassion envers un concept délabré pisté par une gente féministe opportuniste et belliqueuse.

Les dernières cartouches émouvantes d'une association assumant son professionnalisme presque au delà de ses limites.

Stan et Ollie Jon S. Baird 2018.
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