Portrait à charge de quelques-uns des torts les plus criants du "gouvernement du Tibet libre en exil" à Dharamsala et de complaisances inexcusables du
Dalaï Lama vis-à-vis de personnages comme son précepteur,
Heinrich Harrer, membre des SA dès 1933 passé ensuite à la SS, puis envoyé par Hitler au Tibet afin d'y renforcer un axe Berlin-Tokyo qui passerait par Lhassa.
Tout ce que l'auteur écrit est vrai, rigoureux, vérifié et validé par une foule de références en fin d'ouvrage.
Nul n'était donc besoin d'y aller à la sulfateuse pour frapper les esprits.
Je regrette infiniment le ton pris par l'auteur, et son côté "tir à vue dans toutes les directions" afin d'emporter une adhésion à toute force de lecteurs occidentaux obligatoirement acquis à la cause d'un Tibet libre (la plupart d'entre nous n'y pense pas chaque matin au réveil) et aveuglés par la personnalité du
Dalaï Lama.
Des financements par la CIA aux scandales sexuels de hauts dignitaires écclésiastiques pédophiles mis précipitamment en retrait mais non dénoncés par la presse occidentale, du précepteur nazi du
Dalaï Lama à la comparaison de l'usage des langues locales dans les différentes "provinces" chinoises et françaises, et j'en passe, le pudding tibétain aura été un peu trop lourd pour moi.
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