Sommer adore son boulot ; c'est une machine à bosser. Il a beau être utilitariste et méprisant dans ses relations, sa béatitude professionnelle lui donne un air d'imbécile heureux. Et à se surmener, il va droit dans le mur : l'issue qui le guette est sans surprise. Les parts de marché et la chaîne logistique de trois gammes de biscuits semblent tout de suite beaucoup plus dérisoires quand on y a, littéralement, laissé sa vie.
L'homme qui aimait trop travailler est une lecture courte, agréable, empreinte de traits d'humour noir. Dans son rapport malsain au travail, Sommer n'a pas d'autre ennemi que lui-même, il est pleinement l'artisan de son propre malheur. Un avertissement pour quiconque se retrouverait un peu trop dans ses travers.
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