Pas têtue, j'y retourne !
Après "
Histoires", qui ne m'avait que très moyennement plu, après "Le soir d'un chien", qui m'avait laissée de marbre, je retente ma chance avec "
L'annonce".
Et c'est comme d'habitude : les trois premières pages, je suis ébahie par la beauté et la poésie du style, par ces phrases à la fois rythmées et mélancoliques, par ces mots qui disent le poids et l'attente, l'immobilité des cieux et la violence des champs (ou l'inverse !)
A la dixième page, je commence à fatiguer et je m'accroche aux mots comme un naufragé à ses rames.
Ensuite, je me force... parce que vraiment, dans ce roman, il ne se passe rien. Annette a un fils, elle s'est séparée de son mari alcoolique et violent, elle rencontre par le biais d'une annonce (d'où le titre) Paul, paysan, qui vit dans la même ferme que sa soeur et ses oncles.
Le roman, c'est l'histoire de l'adaptation d'Annette dans cette ferme. Vraiment, ça ne m'a pas emballée du tout...
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