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Critique de Foufoubella


Mes notes étoilées n'apparaissant plus, je les mets désormais au début de ma critique: 4 étoiles

De Lola Laffont, je connaissais La petite communiste qui ne souriait jamais.
Tout comme ce précédent opus, j'ai mis une trentaine de pages à entrer dans ce roman, le style de l'auteur me déstabilisant quelque peu (c'est peu de dire qu'il est un peu confus, notamment dans la compréhension des pronoms dont use l'auteur). Par contre, une fois cela mis de côté, j'ai pris un réel plaisir à lire ce livre, mi-roman, mi-documentaire, qui raconte surtout l'histoire vraie de Patricia Hearst, cette héritière américaine enlevée en 1974 par un groupuscule d'extrème-gauche et qui se serait rapidement rangée du côté de ses ravisseurs contre l'Amérique opprimant les plus faibles (et, litote, les moins fortunés).

Nous suivons notamment Gene Neveva, professeur américaine invitée en France pour un an dans un collège pour jeunes filles des Landes, à qui les avocats de Patricia Hearst, prochainement jugée pour acte de terrorisme, ont demandé l'expertise pour déterminer des circonstances atténuantes pour leur cliente. Car, bien sûr, une femme est forcément sous le coup de ses hormones et ne peut pas réfléchir ou décider par elle-même et pour elle-même...

Au-delà de l'affaire médiatique, du scandale et du syndrome de Stockholm, c'est avant tout un roman féministe. Je fus tour à tour agacée, révoltée, indignée et me suis rendue compte du mépris que la plupart des femmes vivent encore aujourd'hui quand elles dévient du chemin qui aurait dû être le leur, quel qu'il soit (l'exemple de Patricia Hearst étant extrême bien entendu).

A lire car il donne à réfléchir.
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