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Critique de IreneAdler


Plus connu, et surtout apprécié, comme metteur en scène qu'auteur, il fut invité à écrire des textes de présentation pour des saisons théâtrales et des articles pour des revues spécialisées.
Ce sont tous des textes très personnels, parlant beaucoup de disparition et d'acceptation de soi (comme beaucoup de ses pièces). Toutefois, 2 textes se détachent selon moi. Ils sont plus engagés, plus politiques et plus personnels que la plupart des autres textes du recueil : "Nous devons préserver les lieux de la création" et "Du luxe et de l'impuissance".
Le premier le touche directement, en tant qu'homme de l'art. C'est une prière, une exigence, pour conserver des lieux d'incertitude, d'entre-deux, loin des formatages et des carcans qui figent. Car ce qui fige tue et si l'on tue la création, que reste t-il ? Si l'imagination d'une société est bridée, brisée, que rien n'y entre plus, que devient-elle ? Il faut des lieux où l'on peut se projeter, inventer, expérimenter, être en mouvement : être du contrôle.
Le deuxième texte est plus personnel ; peut-être dicté en partie par la maladie ? La nécessité d'aller de l'avant, toujours et malgré tout ; aller vers les autres pour les connaître, les rencontrer. Pour conjurer la peur et les remercier de ce qu'ils apportent. C'est aussi dire la difficulté du travail d'auteur et de metteur en scène : dire le monde et les autres, dire le monde avec les autres.
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