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Critique de aliceintheothersideofthebooks
D'où venons-nous ?
Hé ! Restez ! Promis, on ne va pas parler de philosophie mais de… reproduction. Ah ! Ça vous intéresse déjà un peu plus, mes coquinettes et coquinous ! Mais attention, vous vous mettez le doigt dans… euh ! qui a dit « le luc* », hein ? quelles mauvaises langues vous êtes ! Quoi langue ? Ah non ! toi, ouste, tu sors !
Bon, reprenons là où nous en étions restés. Je disais donc que vous vous mettez le doigt dans l'oeil si vous pensez que nous allons parler de « comment on fait les bébés ». Isabelle Lagarrigue, que je découvre avec ce roman, aborde ici un sujet passionnant qui soulève bien entendu de nombreuses questions, éthiques et morales, entre autres : devenir mère/donner naissance grâce à un don d'ovocyte.
Si ce thème est on ne peut plus sérieux, l'autrice parvient néanmoins à l'aborder tout en nous livrant un récit certes profond, de par le questionnement tumultueux auquel la protagoniste se confronte après avoir découvert le secret de sa naissance, mais tout autant chaleureux. Les personnages, attachants, contribuent fortement à ces sentiments de bien-être et de sollicitude qui se dégagent de ce roman.
Si Romie, que l'on a envie tantôt de réconforter, tantôt de prendre par les épaules et secouer, est un personnage bâillonné par les non-dits, sa longue et lente appréhension de sa nouvelle réalité, nécessaire à l'acceptation de soi et des autres, ne nous la rend que plus fragile et par la même occasion sympathique.
Son père n'est pas en reste : sa course aux records, plus absurdes les uns que les autres, nous dévoile un homme seul, depuis le décès de sa femme, et qui se cherche lui aussi, bien que dans la reconnaissance, qui plus est frivole, maintenant que l'entreprise à laquelle il a consacré une grande partie de sa vie le relègue au placard.
Et que dire de Dona, cette grand-mère à qui on a appris l'abnégation mais qui s'octroie enfin le droit d'être elle-même, et qui serait bien capable de convaincre Mamie Nova** à plier son tablier et rejoindre le club des trois ?
Et Gareth, on en parle ? Non mais, ça existe vraiment des hommes comme ça ? Bon, d'accord, j'ai mon « Garreto » à moi, mais bon, je peux quand même tomber sous le charme d'un homme de papier, non ?
Si vous n'avez pas encore lu ce livre, je ne peux que vous le conseiller : comme je l'ai déjà dit, ce roman est à la fois profond et chaleureux, et… drôle !
Un seul petit bémol, avis qui n'engage que moi bien sûr, c'est la raison qui a poussé Romie à faire un test ADN : j'ai trouvé cela un peu cousu de fil blanc. Qui, à l'adolescence, ne s'est jamais demandé s'il n'avait pas été échangé à la maternité ? de là à remettre en question ses liens de parenté…
Finalement, je remercie ma douce @emajandra_ pour cette lecture commune ainsi que @lecturecommune et son application d'enfer (ou plutôt leur, car derrière celle-ci se cachent Madame et Monsieur).
*en verlan (très en vogue dans ma jeunesse)
**publicité non rémunérée (ceci dit j'accepte les dons en nature... et aux fruits)
Lien : https://www.instagram.com/al..
Hé ! Restez ! Promis, on ne va pas parler de philosophie mais de… reproduction. Ah ! Ça vous intéresse déjà un peu plus, mes coquinettes et coquinous ! Mais attention, vous vous mettez le doigt dans… euh ! qui a dit « le luc* », hein ? quelles mauvaises langues vous êtes ! Quoi langue ? Ah non ! toi, ouste, tu sors !
Bon, reprenons là où nous en étions restés. Je disais donc que vous vous mettez le doigt dans l'oeil si vous pensez que nous allons parler de « comment on fait les bébés ». Isabelle Lagarrigue, que je découvre avec ce roman, aborde ici un sujet passionnant qui soulève bien entendu de nombreuses questions, éthiques et morales, entre autres : devenir mère/donner naissance grâce à un don d'ovocyte.
Si ce thème est on ne peut plus sérieux, l'autrice parvient néanmoins à l'aborder tout en nous livrant un récit certes profond, de par le questionnement tumultueux auquel la protagoniste se confronte après avoir découvert le secret de sa naissance, mais tout autant chaleureux. Les personnages, attachants, contribuent fortement à ces sentiments de bien-être et de sollicitude qui se dégagent de ce roman.
Si Romie, que l'on a envie tantôt de réconforter, tantôt de prendre par les épaules et secouer, est un personnage bâillonné par les non-dits, sa longue et lente appréhension de sa nouvelle réalité, nécessaire à l'acceptation de soi et des autres, ne nous la rend que plus fragile et par la même occasion sympathique.
Son père n'est pas en reste : sa course aux records, plus absurdes les uns que les autres, nous dévoile un homme seul, depuis le décès de sa femme, et qui se cherche lui aussi, bien que dans la reconnaissance, qui plus est frivole, maintenant que l'entreprise à laquelle il a consacré une grande partie de sa vie le relègue au placard.
Et que dire de Dona, cette grand-mère à qui on a appris l'abnégation mais qui s'octroie enfin le droit d'être elle-même, et qui serait bien capable de convaincre Mamie Nova** à plier son tablier et rejoindre le club des trois ?
Et Gareth, on en parle ? Non mais, ça existe vraiment des hommes comme ça ? Bon, d'accord, j'ai mon « Garreto » à moi, mais bon, je peux quand même tomber sous le charme d'un homme de papier, non ?
Si vous n'avez pas encore lu ce livre, je ne peux que vous le conseiller : comme je l'ai déjà dit, ce roman est à la fois profond et chaleureux, et… drôle !
Un seul petit bémol, avis qui n'engage que moi bien sûr, c'est la raison qui a poussé Romie à faire un test ADN : j'ai trouvé cela un peu cousu de fil blanc. Qui, à l'adolescence, ne s'est jamais demandé s'il n'avait pas été échangé à la maternité ? de là à remettre en question ses liens de parenté…
Finalement, je remercie ma douce @emajandra_ pour cette lecture commune ainsi que @lecturecommune et son application d'enfer (ou plutôt leur, car derrière celle-ci se cachent Madame et Monsieur).
*en verlan (très en vogue dans ma jeunesse)
**publicité non rémunérée (ceci dit j'accepte les dons en nature... et aux fruits)
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