J'avais aimé les suites faites par l'auteur, de Millénium et plutôt apprécié le premier tome des aventures de Hans Rekke et Micaela Vargas. Je ne peux en dire autant de celui-ci qui a pourtant quelques pages vraiment prenantes mais encore une fois, une fin rocambolesque avec un Holmes et Moriarty, les deux ennemis perpétuels, là Rekke et
Moravia.
Hans a donc un pouvoir de déduction comme Holmes et on peut dire que la fliquette Micaela est son
Docteur Watson. Drogue aussi, maitrise de soi, combattant à main nu et bien sûr justicier et à la fin, un net clin d'oeil à Sherlock qui est plutôt sympa. Alors, il y a un peu de Poutine, de technologie pour le côté moderne, mais pour les personnages, c'est très semblable.
Une photo montre une femme à Venise, Claire Lindman, et celle -ci serait la femme de Samuel, dont le corps aurait pourtant été retrouvé brûlé et l'identité confirmée par l'ADN des années auparavant. Il s'avère que cette femme travaillait pour un groupe important détenu par l'ennemi juré d'Hans, Gabor
Moravia, le méchant de chez méchant. Il s'ensuit une enquête qui part dans tous les sens, mêlant la politique et la finance et surtout les proches d'Hans qui va devoir sortir de sa léthargie due aux opiacés. Un monde de brutes, d'intérêts, pas un pour rattraper l'autre.
Il m'a manqué de l'humour, de l'empathie, le « je ne sais quoi » qui en fait un bon roman. Je l'ai lu et je vais l'oublier aussi vite.