Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Mikael Blomkvist reçoit un appel d'un chercheur de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle. Celui-ci lui affirme détenir des informations sensibles sur les services de renseignement américains. Mikael Blomkvist se dit que cela pourrait relancer la revue Millénium et sa carrière qui sont un peu en perte de vitesse, le journal étant sur le point d'être racheté. L'histoire démarre de cette façon et de la même façon que dans les tomes précédents écrits par Stieg Larsson, les personnages se retrouvent mêlés à des tensions internationales, des secrets d'état, et bien sûr la vie et l'histoire de Lisbeth Salander.
Dans ce 4ème épisode paru, dix ans après le premier, on retrouve la plupart des personnages créés par Stieg Larsson, sans toutefois les reconnaître vraiment, ont-ils pris de l'âge, sont-ils fatigués ? Ils manquent souvent de consistance. Même, Lisbeth semble plus pâlichonne, malgré sa détermination que l'on retrouve intacte. La question que l'on peut se poser : Etait-ce une bonne idée de continuer l'histoire ? L'impression qui demeure, est que David Lagercrantz a souhaité traiter les évènements en profondeur en s'attardant sur moult détails qui n'apportent pas forcément au récit, au détriment de situations qui, elles, auraient pu être traitées de façon plus approfondies. Je pense notamment à la rencontre de Lisbeth avec le petit August.
J'ai quand même lu ce roman avec plaisir mais n'ai pas retrouvé le style de l'auteur original.