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Critique de lolalollipop


Reprendre une saga abandonnée depuis la mort de son auteur n'est pas un pari facile. Malgré de réelles appréhensions, David Lacercrantz, journaliste et auteur réputé, s'en sort plutôt haut la main avec un cinquième tome, qui n'a pas à blêmir si on le compare aux volumes précédents. L'occasion de retrouver Lisbeth Salander, la fille au tatouage de dragon, qui n'a rien perdu de sa détermination et qui végète derrière les barreaux, condamnée pour mise en danger de la vie d'autrui. Lorsque son tuteur vient prendre de ses nouvelles au parloir, il lui apprend qu'il se trouve en possession de documents susceptibles de mettre en lumière certains pans de son passé. Très vite, les souvenirs affleurent dans les pensées de la jeune femme et elle décide d'investiguer pour calmer la fureur qui l'habite. S'est-on joué d'elle lorsqu'elle était enfant et pourquoi l'a-t-on séparée de sa mère ? Elle prend conscience qu'elle n'est pas l'unique victime de cette histoire et ses pas l'amènent à enquêter sur de curieuses officines gouvernementales, dont tout le monde préfère taire l'existence. Elle découvre que des recherches génétiques étaient financées, au détriment de certains cobayes. L'auteur signe ici une suite glauque, avec des rebondissements extrêmes. « La fille qui rendait coup pour coup » nous vaut des séquences d'une froideur extrême, qui s'apparentent à une descente aux enfers avec, en filigrane, une mordante description de notre monde où tout est permis et où l'homme n'a jamais cessé d'être un loup pour ses semblables. A ne pas lire si on est sujet à des crises d'angoisse ou à des cauchemars fréquents !
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