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Critique de Maie97


Un roman quasi-autobiographique : l'auteur imagine sa vie s'il n'avait pas été adopté. Ce récit de la vie d'un petit garçon qui grandi dans les rues de Medellin puis Bogota nous plonge dans la vie d'un pays, auprès de ces enfants des rues qui doivent lutter dès tous petits, et à chaque instant, pour tenter de survivre. Rien ne nous est épargné : les vols, la mendicité, la prostitution, la drogue, les guerres de gangs et leurs mitraillettes assassines, les petits métiers comme cireur de chaussures, le dénuement d'une partie de la population, abandonnée à son sort.
Mais Rubiel e(s)t moi, c'est aussi une réflexion de l'auteur sur sa propre vie et ses démons, grandir en sachant qu'on a été adopté, prendre conscience de son manque, de sa richesse et de sa chance...
Dire que j'ai adoré ce livre est compliqué, comment peut-on adorer un sujet aussi complexe, des enfances aussi dramatiques? J'ai plongé dans ce livre, ces vies entremêlées, ces personnages dont on ne sait plus au final, qui est le vrai et l'imaginé...un récit qui m'a captivée, promenée d'un orphelinat gris de Colombie aux bars de la ville rose...

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