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Critique de bilodoh


Un roman audacieux, une charge contre l'entreprise dont la seule morale devient la rentabilité pour les actionnaires.

Une première partie en un seul chapitre, dans une soirée pipole, mais décrite sur un ton tout à fait anti-pipole, hypocrisie et conventions sociales, vulgarité et excès de toutes sortes.

On y constate une ignorance envers les moins nantis et peut-être un certain mépris. (Comme dans l'actualité québécoise où une certaine ministre de l'habitation, devant les plaintes des gens qui peinent à trouver un loyer abordable, leur recommandait simplement « d'investir dans l'immobilier ». Des propos qui lui ont valu d'être qualifiée de Marie-Antoinette…)

Une seconde partie d'une écriture plus convenue, des chapitres et des péripéties. Une architecte mondialement célèbre, un projet controversé, elle devient un bouc émissaire. Comment réagir ? Que va faire le conseil d'administration ? Une victime à sacrifier ?

Une troisième partie reprend l'écriture continue de la première. On y trouve les magouilles financières, l'ironie cinglante face aux riches : « je me sens coupable, mais ça ne m'empêche pas de vous envoyer mon avion privé ».

Un roman fort (et fort intéressant), mais une forme complexe qui pourrait rebuter. de plus, bien que le propos ait une portée universelle (mondialisation oblige…), de subtiles références à des personnes ou des situations réelles que l'auteur québécois glisse dans son texte pourraient échapper aux lecteurs d'autres pays.
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