Le Cercle sacré : Mémoires d'un homme-médecine sioux

Tu ne seras jamais l’homme que j’ai été, car aucun fils ne peut jamais être comme son père, ni aucune fille comme sa mère. Nous venons tous de la même racine, mais les feuilles sont toutes différentes. À présent, ma route s'achève, et c'est là que commence la tienne. Si nous enseignons à nos enfants le chemin à suivre, leurs pas prendront la suite là où s'arrêtent les nôtres. Voilà ce que j'essaie de te dire. (p. 18-19)

« IL EXISTE POURTANT UN ILLUSIONNISTE DE NATURE BIEN PLUS MALÉFIQUE ENCORE QUE NOTRE WAPIYA (SORCIER MALFAISANT) INDIEN, JE VEUX PARLER DU SCIENTIFIQUE BLANC QUI, POUR ACQUÉRIR GLOIRE ET RICHESSE, MÉLANGE LES GÈNES D’ÊTRES HUMAINS ET CEUX D’ANIMAUX, MÊLE LES HERBES INDIENNES À DES PRODUITS CHIMIQUES, OU FABRIQUE UN ABOMINABLE GOULASH À PARTIR DE DIFFÉRENTS VIRUS. CETTE MIXTURE CONCOCTÉE PAR LES SORCIERS SCIENTIFIQUES POURRAIT BIEN DONNER NAISSANCE À DES MALADIES ENTIÈREMENT NOUVELLES, DES PESTES MODERNES QUE L’ON NE SAURA PAS GUÉRIR ET QUI RISQUENT DE DÉTRUIRE L’HUMANITÉ. »

Grand-Père me serra dans ses bras et me consola. "Mon petit-fils, ta mère humaine est partie, mais tu as toujours une mère. Tu marches en ce moment sur son dos. Ta mère, c'est Unchi, la Terre. Cherche-la dans les arbres, dans les herbes, les rochers. Mon petit-fils, c'est moi qui t'élèverai. Je t'instruirai à la manière de notre peuple... Viens. "

Le wichaska wakan(chamane "complet") goûte le silence, dont il s'enveloppe comme d'une couverture...Il aime qu'en un lieu on n'entende rien que le bourdonnement des insectes...Il parle aux plantes et elles lui répondent. Il écoute les voix de toutes les créatures animales à la surface de la Terre. De tous les êtres vivants lui parvient une force qui le pénètre, et qu'à son tour il transmet.
Un homme comme celui là n'est ni bon, ni mauvais. Il EST, et c'est très bien ainsi.

Tu ne seras jamais l'homme que j'ai été, car aucun fils ne peut jamais être comme son père, ni aucune fille comme sa mère. Nous venons tous de la même racine, mais les feuilles sont toutes différentes.

Il est là haut, sur la montagne, et son esprit fourmille d'idées.

Il se forge des visions, puis il redescend et raconte toutes les choses remarquables qu'il a créées; mais ce n'est pas vraiment quelque chose qu'il a reçu.... / .......

et vous entendez une voix parler Hanbloglaka.

Si nous nous faisons percer, si nous souffrons, si nous prions pour le renouvellement de toutes les formes de vie, c'est pour honorer les femmes qui souffrent en donnant la vie.

Un ivrogne n'a pas de conscience.

Pour les Blancs, tous les chants indiens semblent tristes, car ils sont en mode mineur.

Omaha Camp était une décharge où s'entassaient les rebuts, y compris les hommes. C'était l'endroit où on mettait les épaves de voitures et les épaves humaines, il était dépourvu d'installations sanitaires, mais riche en odeurs, une bonne centaine d'odeurs différentes, toutes infectes.