C'est à Lyon que nous partons en plein moyen-âge. Nous rencontrons deux femmes. L'une est recluse (elle a choisi de s'emmurer vivante pour confier sa vie à Dieu) et l'autre est une femme mariée. La seconde est aussi en quelque sorte emmurée dans son attente d'un enfant qui ne vient pas. Elle se confie à la première (qui a une fenêtre vers l'extérieure et vers qui les gens se tournent pour demander des conseils)
J'ai trouvé le style spirituel bien sûr mais aussi très poétique et on entre doucement dans le jardin de ces femmes.
J'ai peut-être manqué d'un je ne sais quoi pendant le voyage d'Eléonore. Il me semble que pendant son pélerinage on parle beaucoup de son ouverture aux autres lors des haltes, mais assez peu de la transformation qui peut s'opérer aussi en marchant. Mais ce n'est qu'un avis personnel.
Une parenthèse remplie de douceur malgré le passé de l'une et la tristesse de l'autre.
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