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Critique de l-opulence-de-la-nuit


Court livre, très sympathique et d'une fluide écriture qui nous guide lors d'un cheminement d'enfance à l'adolescence, brusqué par un lourd deuil...

En première partie, on est face à une admiration sans borne et énorme de Raphaël envers sa mère, l'on parlera de fusion totale "dirait un psy". Dans un rêve qu'il fait, Raphaël y voit une mère amoureuse de son fils. le complexe d'oedipe est ancré, c'en est même un peu gênant à lire. Si l'auteure dit "mais est-ce un crime que d'aimer trop ?", il n'en parait pas moins que cette relation semble un peu malsaine, mais est peut-être due à la perte précoce de son père par Raphaël. La mère de son côté, surprotège son fils comme en ne voulant pas lui dire qu'elle a un homme dans sa vie. C'est un peu un cercle vicieux.
Cette première partie m'a moyennement plu. En fait, il m'a mis mal à l'aise.

La seconde partie est une nouvelle essence, progressive. La mère décède brutalement, je ne vous apprends rien cela est dit dans le résumé. L'enfant, Raphaël devenu jeune adolescent, est très digne à l'enterrement, et restera très digne à bien des occasions. Un nouvel intérêt se marque dans ma lecture alors. C'est l'entrée en 6ème et Raphaël a un nouveau professeur, dont vous découvrirez en lisant le roman qui se cache derrière lui. Raphaël se met alors via ce cours de français, à lire et surtout à commencer à écrire.

C'est ainsi que désireux de lire, il ira en librairie où il tombera sur un ouvrage qui va changer sa vie, et le rendre dans une certaine dépendance à un homme...
Tout se joue désormais dans cette nouvelle relation. La dépendance affective se transpose-t-elle ?

Le roman se terminera après cette jolie seconde partie, en deux tirets brefs :
- Commence une quête identitaire de genre (homme ou femme) pour Raphaël. (d'ailleurs, ce prénom qui peut être féminisé a-t-il été entendu comme cela par l'auteure ?).
- le décès de la mère bien qu'accidentel, portera le lourd poids pour l'un des protagonistes, de culpabilité...

La vie reprendra, les souvenirs e ns'effaceront pas, car Raphaël immortalise alors sa Madeleine de Proust.



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