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Critique de Sharon


Il y a quelque chose de pourri au Texas, et pas seulement au Texas. Pourtant, ce nouveau tome des aventures de Hap et Leonard avait très bien commencé. Hap s'était marié avec Brett. Vive les mariés ! Tout le monde, absolument tout le monde était content pour eux (même une petite fille qu'ils soupçonnent fortement de plus tenir du vampire que de l'être humain) quand des humains qui étaient assez éloignés de l'humanisme sont venus troublés le repas de mariage parce qu'ils avaient besoin du duo d'enquêteurs pour retrouver leur fille et soeur, surnommée Jackrabbit. Racistes ? Je dirai plutôt qu'ils redéfinissent ce qu'est le racisme, et qu'ils ne sont pas les seuls à penser de manière aussi tordue.
Le pire ? Celui qui est nommé Le Professeur. Pourquoi ? Il est intelligent, il manie parfaitement la rhétorique, rassurant ainsi ceux qui l'entendent dans leur convictions crasses. Mais Hap et Leonard connaissent hélas très bien (trop bien) ce genre de discours, et maîtrisent parfaitement l'art de le démonter, tant ils ont l'habitude de l'entendre. Pour citer Leonard : "Ségrégationniste, c'est juste une autre façon d'épeler raciste, dit Léonard . La seule différence entre les deux mots, c'est que le plus long porte une cravate et un costume." Oui, et même si cela paraît incroyable, il est encore des personnes que l'amitié entre un blanc et un noir dérangent. Alors quand une jeune femme blanche se met en couple avec un homme noir et a un enfant avec lui, ces mêmes personnes sont scandalisées - voire même bien pire.

Hap et Leonard s'impliquent fortement, ne reculent devant rien. Les menacer, chercher à les impressionner ? C'est une très mauvaise idée. Parce qu'il est une personne qui ne peut absolument pas se défendre, au beau milieu de Marvel Creek, cette ville de tordu, c'est bien le bébé de Jackrabbit. Et, pour lui, ils ont bien l'intention d'aller jusqu'au bout, quitte à se faire aider de renfort - je pense au conjoint de Leonard, un chic type.
Je pense aussi, parce que les deux hommes n'oublient personne, à Rex, un chien qui a été maltraité de tout temps par son "maître". Leonard ne se trompe pas, ce n'est pas le chien qui est responsable, c'est l'homme qui l'a rendu ainsi. "Je suis un libérateur" dit Leonard. Il a bien raison.
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