La vie est brève et le désir sans fin

Ma déception est d'autant plus grande que c'est un livre qui a enthousiasmé, a eu un prix féminin. Je ne comprends pas. A part emmener les femmes à mieux comprendre peut-être, que leur conjoint peut être attiré sans pouvoir s'en défaire d'une autre femme (qui serait leur second moi, leur jeunesse qu'il ne veut perdre). Pourtant si on ressent la souffrance des personnages formant deux hommes pour une femme Nora qui est futile et égoïste. L'un Murphy attend Nora sans retour alors qu'il a tout pour être heureux au départ, un métier qui lui plait, qui le prend sans réfléchir à son lendemain, beaucoup de confort grâce à ce métier. L'autre Louis, homme marié qui ne voit pas que sa femme est son pilier de tous les jours, son quotidien, que lui ne se remet pas assez en question. Il n'est pas assez reconnu comme quelqu'un qui lui donne envie de se regarder dans une glace par sa femme. Et pour cause, il cherche une reconnaissance sans rien faire, en allant au plus simple, à ses pulsions. Il voudrait être raisonnable mais ne peut plus quand il arrive à trop s'attacher à Nora. Et elle finit par s'ennuyer de cette vie qu'elle passe de Murphy à Louis. Elle les manipule comme elle veut, elle le sait et en use. Je me suis ennuyée ou révolté. Mais peut-être est-ce que cherchait l'auteur. Sommes-nous vraiment libre de nos sentiments quand on grandit ?