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Critique de patriciabiron
Depuis que Djibril est en taule, Samsara a raccroché pour élever leur fils de 11 mois. Mais à la veille d'obtenir un CDI dans le fast-food où elle travaille, elle se fait braquer la recette. Alors pour éviter d'être soupçonnée a cause de son passé, elle décide d'aller récupérer l'argent en suivant la piste d'un des braqueurs qu'elle a reconnu, et renoue, le temps d'une nuit, avec sa part d'ombre.
Mais voilà, dans la cité tentaculaire de Villeneuve sur Seine, gangrenée par la petite et la grande criminalité, suivre la piste du braqueur ne signifie pas forcément remettre la main sur la kichta…
Conjuguant ses talents de scénariste avec sa connaissance du « milieu » et du langage qui y est pratiqué (mélange de verlan et d'argot), l'auteur nous plonge en terre inconnue, dans un univers glauque et effrayant. On y rencontre des petites frappes qui assurent la sécurité des trafiquants tout en espérant un jour les détrôner, des nettoyeurs qui éliminent les problèmes, des caids qui rêvent de grandeur en éliminant leurs rivaux… un monde de violence et de perversité extrêmes qui file vraiment les jetons… Et si les flics ne sont pas absents de l'équation, ils ne sont pas tous en odeur de sainteté…
Ce roman noir est une course poursuite très visuelle, cinématographique même, dans une nuit d'encre qui amplifie la noirceur des événements. Entre chantage et enjeu majeur de cette virée nocturne, Sam, mère et compagne, devra faire des choix. le plus incroyable c'est qu'on finit par s'attacher à elle et a ses « alliés » occasionnels, malgré leur passé, malgré ce qu'ils font, malgré qui ils sont…
Ce roman, lu en apnée, m'a vraiment sortie de ma zone de confort. Il m'a initiée à un langage décadent, très éloigné de celui qui chante à mes oreilles, mais m'a permis, dans le même temps, de mieux appréhender cet univers hostile et flippant dont il semble difficile de s'extirper… mais pas impossible !
La vie est souvent une question de choix..
Mais voilà, dans la cité tentaculaire de Villeneuve sur Seine, gangrenée par la petite et la grande criminalité, suivre la piste du braqueur ne signifie pas forcément remettre la main sur la kichta…
Conjuguant ses talents de scénariste avec sa connaissance du « milieu » et du langage qui y est pratiqué (mélange de verlan et d'argot), l'auteur nous plonge en terre inconnue, dans un univers glauque et effrayant. On y rencontre des petites frappes qui assurent la sécurité des trafiquants tout en espérant un jour les détrôner, des nettoyeurs qui éliminent les problèmes, des caids qui rêvent de grandeur en éliminant leurs rivaux… un monde de violence et de perversité extrêmes qui file vraiment les jetons… Et si les flics ne sont pas absents de l'équation, ils ne sont pas tous en odeur de sainteté…
Ce roman noir est une course poursuite très visuelle, cinématographique même, dans une nuit d'encre qui amplifie la noirceur des événements. Entre chantage et enjeu majeur de cette virée nocturne, Sam, mère et compagne, devra faire des choix. le plus incroyable c'est qu'on finit par s'attacher à elle et a ses « alliés » occasionnels, malgré leur passé, malgré ce qu'ils font, malgré qui ils sont…
Ce roman, lu en apnée, m'a vraiment sortie de ma zone de confort. Il m'a initiée à un langage décadent, très éloigné de celui qui chante à mes oreilles, mais m'a permis, dans le même temps, de mieux appréhender cet univers hostile et flippant dont il semble difficile de s'extirper… mais pas impossible !
La vie est souvent une question de choix..
