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Critique de Ichirin-No-Hana


Le Cri de la terre clôt la trilogie néo-zélandaise commencée avec le pays du nuage blanc. Nous continuons de découvrir l'héritage de nos deux chères Gwyneira et Hélène découverte lors du premier tome. Ici, nous nous penchons cette fois sur Gloria, arrière-petite-fille de Gwyneira, fille de Kura. Élevée dans le décor idyllique de Kiward Station et loin de ses parents qui courent les scènes du monde entier, la jeune fille est très heureuse. Ce train-train proche de la nature et composé de découvertes quotidiennes sera stoppé lorsque Kura réclame sa fille prés d'elle. Anéantie, la jeune fille part pour l'Angleterre et laisse tout ce qui faisait son bonheur : sa maison, son arrière-grand-mère et Jack, son cousin dont elle est très proche. Mais elle le sait, un jour, elle retrouvera ce pays si cher à son coeur, qu'importe le prix à payer…

Très éloigné des autres tomes, le Cri de la terre est un tome de clôture très complexe à critiquer car particulièrement dramatique et dur. Loin de ces promesses pleines de douceur, de légèreté et de voyage promises par la couverture, on est, ici, dans un roman plutôt poignant. Très crédible cependant car Gloria, pour retourner en Nouvelle-Zélande, va s'enfuir, seule et sans un sou. On a donc une très jeune femme qui se retrouve à voyager sans aucune protection et on se doute bien que l'on va être très loin d'un voyage de croisière. le roman est très dur et on enchaîne les scènes de violences physiques et psychologiques qui vont nous laisser une protagoniste brisée. La jeune enfant intrépide de Kiward Station que l'on découvre au début semble totalement morte. C'est vrai que je ne m'attendais pas du tout à lire cela et Sarah Lark nous offre ici un troisième tome en total décalage avec les deux autres. Tout en sachant cela, l'auteure n'arrive cependant pas à sortir de ces intrigues habituelles et je sors assez déçue de ma lecture. Les 100 dernières pages paraissent interminables et l'auteure a réellement du mal à clôturer son histoire. Bien qu'on soit plein d'empathie pour Gloria (qui ne le serait pas) je n'ai pas réussi à m'attacher autant à elle qu'à une charismatique Gwyneira ou à une douce Hélène. Renfermée avec les autres, elle l'est finalement également avec nous.

Malgré un dernier tome en décalage avec les deux autres, je garderai malgré tout de cette trilogie des souvenirs doux pleins de voyages et de personnages attachants. Cette trilogie restera marquante pour moi et c'est avec beaucoup de tendresse que je me souviendrai de ces deux jeunes femmes avec qui tout a commencé !
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