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Critique de Sando
Entre Victoria et Julian, deux orphelins abandonnés à la naissance et qui ont grandi sans amour, c'est la rencontre de deux solitudes, comme une évidence. Très vite, ils se marient et décident de quitter l'Espagne, ce pays qui ne leur a rien donné, pour la France, ce pays qui promet tout… Mais la vie à Paris n'est pas si rose et, pour s'intégrer, il faut savoir baisser la tête et se faire tout petit… Victoria devient femme de ménage, tandis que Julian est gardien au théâtre de la Michodière. Entre eux, il y a Maria, qui grandit dans ce décor de spectacle, entourée d'artistes et de costumes, Maria, la fille d'immigrés, qui évolue entre un père alcoolique et une mère taiseuse, Maria, la révoltée, l'insolente, qui fera tout pour réaliser ses rêves et deviendra réalisatrice, Maria, qui découvrira, par le biais d'un tirage de tarot, qu'elle est une enfant adoptée, Maria qui vient, ici, nous livrer son histoire…
Plus romanesque que bien des romans, Maria Larrea, avec son écriture cinématographique qui vous happe dès les premières lignes, nous embarque au pied levé dans son histoire familiale et sa quête des origines! Des années 40 sous l'Espagne franquiste, en passant par le scandale du trafic de nouveaux-nés dans les années 70, l'auteur revient sur deux pages sombres de l'histoire espagnole…
Pour ce faire, vous pouvez compter sur son sens indéniable de la narration, doublé d'un talent évident pour dresser des portraits truculents et des décors avec ce qu'il faut de détails! Ajoutez à cela un sens de l'humour particulièrement décapant et vous obtiendrez une lecture délicieuse et parfaitement rythmée avec juste ce qu'il faut de drame et de tragique! Un récit introspectif, qui ne nous épargne rien du passage à vide et de la détresse qui ont suivi la découverte de son adoption, sans pour autant être plombant ou nombriliste, tant le ton sonne juste et pourrait s'adresser à de nombreuses personnes.
En bref, Maria Larrea nous offre un premier roman aux accents autobiographiques à la fois touchant, drôle, un peu fou mais absolument passionnant! Alors à quand l'adaptation au cinéma??
Lecture qui rentre dans le cadre du challenge Jeux en foli…ttéraire XII organisé par SabiSab28 et CallieTourneLesPages.
Plus romanesque que bien des romans, Maria Larrea, avec son écriture cinématographique qui vous happe dès les premières lignes, nous embarque au pied levé dans son histoire familiale et sa quête des origines! Des années 40 sous l'Espagne franquiste, en passant par le scandale du trafic de nouveaux-nés dans les années 70, l'auteur revient sur deux pages sombres de l'histoire espagnole…
Pour ce faire, vous pouvez compter sur son sens indéniable de la narration, doublé d'un talent évident pour dresser des portraits truculents et des décors avec ce qu'il faut de détails! Ajoutez à cela un sens de l'humour particulièrement décapant et vous obtiendrez une lecture délicieuse et parfaitement rythmée avec juste ce qu'il faut de drame et de tragique! Un récit introspectif, qui ne nous épargne rien du passage à vide et de la détresse qui ont suivi la découverte de son adoption, sans pour autant être plombant ou nombriliste, tant le ton sonne juste et pourrait s'adresser à de nombreuses personnes.
En bref, Maria Larrea nous offre un premier roman aux accents autobiographiques à la fois touchant, drôle, un peu fou mais absolument passionnant! Alors à quand l'adaptation au cinéma??
Lecture qui rentre dans le cadre du challenge Jeux en foli…ttéraire XII organisé par SabiSab28 et CallieTourneLesPages.
