AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Aela


Une nouvelle enquête de Rebecka Martinsson, l'avocate fiscaliste qui va travailler ici avec la procureure Anna-Maria Mella et l'inspecteur Sven-Erik Stålnacke.
Au nord de la Suède, dans la région de Kiruna, à la fonte des glaces, le cadavre d une jeune fille remonte à la surface du lac de Vittangijärvi.
Il s'avère que ce meurtre ainsi que la disparition de Simon, le camarade de la victime Wilma, pourrait être liée à la disparition, en 1943, d'un avion allemand.
La procureure va être assaillie de rêves étranges avec une silhouette accusatrice.
Les rumeurs vont bon train, notamment sur la famille Krekula qui a fait fortune dans le transport, avec des activités pas toujours "très claires".
La mère des frères Krekula a pour soeur l'arrière-grand-mère de la victime, ce qui ne va pas faciliter les choses.
Difficile de faire parler la population locale, une sorte d'omerta leur lie la langue. Beaucoup de locaux préfèrent ne pas évoquer cette période sombre de l'histoire du pays.
En effet le gouvernement suédois de l'époque a eu un rôle plutôt ambigu: les chemins de fer de la région de Luleå, dans le nord du pays, ont transporté davantage que des soldats en permission et ont transporté des ravitaillements pour le front allemand de l'Est. Il y a eu des navettes de véhicules suédois entre le Norrbotten et le front.
Je n'en dis pas plus. Les passages historiques sont bien rendus et montrent que l'auteure s'est extrêmement bien documentée sur cette période de l'Histoire.
J'ai regretté le rythme parfois un peu lent. En revanche la psychologie des personnages est bien rendue et le fait de faire parler "la morte" qui commente les faits depuis là-haut....m'a semblé intéressant et a mis du piment dans le récit.
Un bon moment de lecture pour les amateurs et amatrices de littérature policière nordique, dont je fais partie...
Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}