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Critique de ReveursEtMangeursDePapier
Wilma et Simon partent explorer une vieille épave sous la glace. Malheureusement, ces deux jeunes n'imaginent absolument pas qu'ils ne remonteront jamais à la surface vivants. Quelques mois plus tard, Wilma est repêchée dans la rivière. Ce qui passe d'abord pour un tragique accident se trouve être un horrible crime...
Le prologue est glacial, c'est le mot. Nous assistons à la mort de Wilma et Simon. Nous sommes là, sous la glace avec eux. La seule chose que nous ne savons pas à ce moment là, c'est l'identité de l'assassin. Pourquoi a t'il tué ces jeunes? On veut donc en savoir plus sur ces deux jeunes gens, en savoir plus sur leur famille. C'est la famille de Wilma qui est plus que mise en avant. L'intrigue est en réalité basée sur ses vieilles histoires qui remontent à la surface avec ce crime. Des petites scènes du passé qui nous aident à comprendre petit à petit.
J'ai tout de suite été séduit par ces décors enneigés et isolés. C'est un vrai plus pour le roman.
L'auteure a aussi un style qui m'a bien plu. Doux et vibrant. Petite particularité, Asa Larsson fait parler les morts. Wilma est un fantôme qui erre dans le village, dans sa famille, autour de l'enquête, et j'ai trouvé ça très original et poétique. Il y a beaucoup de sensibilité dans ces passages.
J'avoue, je n'ai pas spécialement été emballé par le déroulement de l'enquête. C'est sûrement ce qui m'a le plus embêté dans toute cette histoire. Les suppositions sont souvent trop faciles, puisqu'à chaque fois elles tombent justes. L'enquête est menée à l'intuition je dirais. Les quelques flous de l'enquête intriguent plus que jamais Anna-Maria et Rebecka Martinsson, nos deux enquêtrices. Mais bizarrement, on se focalise seulement sur une certaine famille, comme si cela était évident que ce soient eux les coupables. Oui, ce sont des sales types aux activités pas très claires, mais selon moi ça n'excuse pas les quelques facilités. J'ai tout de même apprécié prendre connaissance du passé trouble de cette famille hostile, un passé qui répond à nos questions et nous surprend.
Je ne savais pas du tout qu'il s'agissait d'un tome 4. Il s'annonçait indépendant des autres enquêtes de Rebecka Martinsson, et pourtant je n'ai pas toujours compris les références au passé de cette dernière, qui a vécu de terribles épreuves dans les tomes précédents. J'ai biensûr compris l'essentiel, mais j'avais l'impression de passer à côté de quelque chose, en particulier à côté de la psychologie du personnage. L'auteure a d'ailleurs soigné son travail autour des autres personnages, alors j'étais un peu déçu concernant Rebecka, personnage central.
Malgré quelques défauts, ce thriller psychologique a été une découverte intéressante qui donne envie de lire les enquêtes précédentes. Beaucoup d'aspects font d'elle une lecture à part. Les décors, la plume poétique, les scènes du passé particulièrement bien racontées.
Le prologue est glacial, c'est le mot. Nous assistons à la mort de Wilma et Simon. Nous sommes là, sous la glace avec eux. La seule chose que nous ne savons pas à ce moment là, c'est l'identité de l'assassin. Pourquoi a t'il tué ces jeunes? On veut donc en savoir plus sur ces deux jeunes gens, en savoir plus sur leur famille. C'est la famille de Wilma qui est plus que mise en avant. L'intrigue est en réalité basée sur ses vieilles histoires qui remontent à la surface avec ce crime. Des petites scènes du passé qui nous aident à comprendre petit à petit.
J'ai tout de suite été séduit par ces décors enneigés et isolés. C'est un vrai plus pour le roman.
L'auteure a aussi un style qui m'a bien plu. Doux et vibrant. Petite particularité, Asa Larsson fait parler les morts. Wilma est un fantôme qui erre dans le village, dans sa famille, autour de l'enquête, et j'ai trouvé ça très original et poétique. Il y a beaucoup de sensibilité dans ces passages.
J'avoue, je n'ai pas spécialement été emballé par le déroulement de l'enquête. C'est sûrement ce qui m'a le plus embêté dans toute cette histoire. Les suppositions sont souvent trop faciles, puisqu'à chaque fois elles tombent justes. L'enquête est menée à l'intuition je dirais. Les quelques flous de l'enquête intriguent plus que jamais Anna-Maria et Rebecka Martinsson, nos deux enquêtrices. Mais bizarrement, on se focalise seulement sur une certaine famille, comme si cela était évident que ce soient eux les coupables. Oui, ce sont des sales types aux activités pas très claires, mais selon moi ça n'excuse pas les quelques facilités. J'ai tout de même apprécié prendre connaissance du passé trouble de cette famille hostile, un passé qui répond à nos questions et nous surprend.
Je ne savais pas du tout qu'il s'agissait d'un tome 4. Il s'annonçait indépendant des autres enquêtes de Rebecka Martinsson, et pourtant je n'ai pas toujours compris les références au passé de cette dernière, qui a vécu de terribles épreuves dans les tomes précédents. J'ai biensûr compris l'essentiel, mais j'avais l'impression de passer à côté de quelque chose, en particulier à côté de la psychologie du personnage. L'auteure a d'ailleurs soigné son travail autour des autres personnages, alors j'étais un peu déçu concernant Rebecka, personnage central.
Malgré quelques défauts, ce thriller psychologique a été une découverte intéressante qui donne envie de lire les enquêtes précédentes. Beaucoup d'aspects font d'elle une lecture à part. Les décors, la plume poétique, les scènes du passé particulièrement bien racontées.
