AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Yvan_T


C'est dans un cadre londonien remis au goût du jour que Sébastien Latour développe un univers accrocheur où contes et légendes se retrouvent intégrés dans une société contemporaine. L'arrivée du Minotaure ajoute d'ailleurs une nouvelle pierre à ce labyrinthe féérique qui invite le lecteur à découvrir la richesse des sous-sols de Londres. Si le personnage principal se trouvait jusqu'à présent à cheval entre deux mondes, le jeune homme inventif qui passait son temps à réaliser les souhaits les plus divers de ses clients contre paiement semble progressivement s'effacer au profit de son locataire ancestral. L'auteur choisit cependant de ne survoler que très (voire trop) brièvement le passé du génie qui sommeille dans son héros et qui s'affiche de plus en plus comme le sauveur potentiel du peuple féérique. Privilégiant l'action, l'auteur développe une intrigue assez simpliste qui repose sur le combat millénaire qui oppose des créatures magiques, au bord de l'éradication, aux agents de Sir Cross. Ponctué d'un cliff-hanger qui donne tout son sens au titre de l'album, ce troisième volet propose cependant un récit parfaitement maîtrisé et riche en rebondissements.

A l'instar du scénario, le dessin du jeune italien de Giulio de Vita ("James Healer") combine admirablement bien le réel et le fantastique, avec d'un côté des fées, gobelins, trolls, djinns et vampires qui évoluent dans un environnement souterrain enchanteur et de l'autre, des policiers et services secrets qui traquent inlassablement ces créatures féeriques dans un décor d'urban fantasy très réussi. Avec un changement de coloriste à chaque tome et un premier volet déjà retouché lors de son récent relookage, cette série semble malheureusement avoir beaucoup de mal à trouver le bon équilibre au niveau des couleurs.

Sans crier au génie, "Wisher" a néanmoins tout pour combler les souhaits de nombreux bédéphiles.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}