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Critique de Brooklyn_by_the_sea
Denis Lavant, c'est la fulgurance d'une course hallucinée et jubilatoire au rythme de "L'amour moderne" dans le "Mauvais sang" de Carax ; ce type qui se cogne le ventre tant il suffoque d'amour, avant de s'élancer follement dans la nuit. Fabuleux. J'avais 16 ans et des étoiles plein les yeux.
Dans ce récit autobiographique, il ne se raconte pas de façon linéaire. Il se raconte peu, en fait, préférant témoigner de son amour pour le théâtre, le mime, la poésie -et accessoirement le cinéma, et se cacher derrière les auteurs. Il confie son trac et transmet sa vision du jeu en toute humilité. le portrait qui se dégage ressemble à l'image que j'avais de lui : modeste, honnête et intègre, plus attiré par la beauté que par la gloire, et ne désespérant pas de fournir au public "une autre clarté que celle de leur téléviseur".
Il est beaucoup question de technicité dans l'interprétation, et notamment de l'importance du corps (grâce, puissance, et liberté) et de l'appréhension d'un texte. Et bien que j'aie trouvé cela plutôt fascinant, je pense que ce récit intéressera davantage les amateurs de théâtre et de spectacle de rue -dont je ne suis pas.
Néanmoins, ses réflexions peuvent s'illustrer dans la vie quotidienne, pour peu que l'on souhaite la saupoudrer d'un peu de poésie. Et en cela, cette lecture offre des perspectives bien agréables en cette période absurde.
Pour le plaisir des yeux : https://www.youtube.com/watch?v=UM-U7SF2Ni0
Je remercie Babelio et les Editions Les Impressions Nouvelles pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique.
Dans ce récit autobiographique, il ne se raconte pas de façon linéaire. Il se raconte peu, en fait, préférant témoigner de son amour pour le théâtre, le mime, la poésie -et accessoirement le cinéma, et se cacher derrière les auteurs. Il confie son trac et transmet sa vision du jeu en toute humilité. le portrait qui se dégage ressemble à l'image que j'avais de lui : modeste, honnête et intègre, plus attiré par la beauté que par la gloire, et ne désespérant pas de fournir au public "une autre clarté que celle de leur téléviseur".
Il est beaucoup question de technicité dans l'interprétation, et notamment de l'importance du corps (grâce, puissance, et liberté) et de l'appréhension d'un texte. Et bien que j'aie trouvé cela plutôt fascinant, je pense que ce récit intéressera davantage les amateurs de théâtre et de spectacle de rue -dont je ne suis pas.
Néanmoins, ses réflexions peuvent s'illustrer dans la vie quotidienne, pour peu que l'on souhaite la saupoudrer d'un peu de poésie. Et en cela, cette lecture offre des perspectives bien agréables en cette période absurde.
Pour le plaisir des yeux : https://www.youtube.com/watch?v=UM-U7SF2Ni0
Je remercie Babelio et les Editions Les Impressions Nouvelles pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique.
