Marie de la mer, tome 2 : Au château

L’amour était l’amour, peu importe que l’on soit marié ou non…

La jalousie, c’est très beau... C’est comme une clé qui permet d’ouvrir un coffre au trésor. Sans elle, nous ne verrions jamais les beautés qui se cachent à l’intérieur… comme le désir.

Finalement, la mode était peut-être le meilleur sujet à aborder au salon. Il valait mieux laisser les débats excitants aux hommes…

Les hommes s’en sortent, mais les femmes, elles, doivent être irréprochables, car une seule petite incartade et l’on devient une paria.

Le meurtre et l’adultère sont des péchés mortels. Ils amènent la rupture de la vie de grâce avec Dieu.

La vie semblait avoir plus d’un tour dans son sac…

Je croyais qu’il n’existait aucun problème que l’amour ne pouvait résoudre… Quelle innocence ! À vingt-neuf ans, je me rendais compte que l’amour passion des débuts ne devait pas être le phare qui guidait notre navire, car on risquait alors de frapper des récifs.

Il y a des choses que l’on préfère garder pour soi.

Les hommes nous considéraient comme intellectuellement inférieures, ce qui m’irritait au plus haut point mais, étrangement, de nombreuses femmes semblaient croire à cette infériorité de notre sexe, pensant que les affaires d’État étaient hors de la portée de l’esprit féminin, ce qui était carrément choquant.

Le poker est un jeu de triche, développé sur les péniches du Mississippi, et où les joueurs parient de l’argent. Au début, trois ans auparavant, il n’allait jouer qu’une fois par mois. Mais il y avait pris goût, et c’était devenu une fois par semaine. Et depuis quelques mois, c’était presque tous les soirs. J’étais cocufiée par un jeu de cartes !