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Critique de Valandil


Après le succès de la pentalogie de Pendragon, revisitant de manière plus "plausible" le mythe du Roi Arthur, Stephen Lawhead revient avec un nouveau cycle, une trilogie, un jeune homme perdu dans le monde des anciens celtes. Dès le début de l'oeuvre, le récit est facilement lisible, et, heureusement, on évite les sempiternelles jérémiades toutes les trois lignes du " Pourquoi moi? Je veux rentrer chez moi !". Lewis est un personnage qui trouve assez rapidement sa place dans ce monde impitoyable et si beau.

Autre constat, l'auteur a enfin renoncé à ses "bondieuseries" qui m'avaient un petit peu rebuté dans Pendragon. Ici, il montre sa grande érudition sans faire crouler le lecteur de savoir inutile. Son style froid et lyrique peut rappeler les grandes épopées de jadis.
Un certain classicisme s'en dégage, un parfum de fureur et sang, d'honneur et de gloire. Lawhead prend plaisir à nous parsemer son histoire d'interventions bardiques pour quelques contes très bien venus et originaux à souhait

C'est la différence avec une oeuvre comme la Moria de Lovenbruck. Elle hésitait entre Fantasy jeunesse ou adulte, ici, Lawhead assume son désir de Fantasy intelligente et constructive. le récit est plus sombre, nous dépeint une réalité brutale sans pourtant verser dans le gore gratuit. Toutefois, un léger manque d'humour dans cette série pourrait ne pas retenir l'attention des lecteurs qui pourraient facilement décrocher.

En résumé, un livre intelligent, qui vous en apprendra plus sur le monde proto-celtique tel qu'il aurait pu être, bien plus intéressant que l'inégal cycle Pendragon
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