Après les premiers émois du mariage, Walter et Gertrude n'ont plus rien en commun. La désillusion et l'indifférence s'installe. Gertrude reporte toutes ses aspirations sur ses enfants et surtout envers Paul. Cette relation de dépendance affective empêche Paul de choisir entre le bonheur confortable avec Myriam et l'amour passionnée avec Clara. Car au travers de ses maîtresses, c'est sa mère qu'il admire et idéalise. Dans ce roman, les femmes n'ont pas la part belle ; elles sont manipulatrices, castratrices, vénales, et l'homme faible, sans volonté. le mariage est une illusion qui annihile la personnalité empêchant l'homme et la femme de s'accomplir, de s'élever.
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