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Critique de Athouni


Cette nouvelle est l'une des dernières oeuvres de Lawrence (1926), une de ses préférées aussi d'après la préface. Pas de place ici pour l'optimisme : Lawrence est un misanthrope fini, ce court texte est sans appel à ce propos. Pensez donc : Un homme, Cathcart c'est son nom, achète une ile pour y créer une utopie où chacun connaitrait le bonheur. L'affaire tourne mal, le projet n'est pas économiquement viable et puis ses gens l'escroquent. Ah bravo ! Voilà ce qu'il en coûte de faire confiance en la nature humaine ! Direction donc, une île plus petite pour se consacrer à l'écriture. En passant, en matière de domesticité la voilure est drastiquement réduite. Pas suffisamment sans doute, car Cathcart engrosse une de ses gens. Pas d'amour ici, juste de la pitié. Et pour ne rien arranger, la jeune femme tombe enceinte. le petit gigot mis au monde finit d'achever la déchéance de cette seconde île. Mieux vaut rester seul. C'est chose faite sur la troisième île où Cathcart finit par haïr les moutons et son chat.

On peut ne pas adhérer à ce pessimisme noir et cette misanthropie pathologique et reconnaitre que quand même, punaise, qu'est-ce que c'est bien écrit ! le bouquin n'est pas bien gros mais il se dévore à toute vitesse, la lecture n'étant jamais arrêtée par quelque obstacle. C'est limpide, beau et quand c'est fini on regrette de ne plus en avoir à se mettre sous la dent.
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