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Critique de marina53


Juillet 1907. Amédée Fario, de l'infanterie de Tarbes, est réquisitionné, avec quelques camarades pour acheminer les matériaux nécessaires à la construction de l'observatoire du Pic du Midi. Sous un soleil de plomb, le travail est ardu. Malgré cela, Amédée, volontaire et hargneux, s'acquitte à la tâche. C'est à ce sommet qu'il se lie d'amitié avec Camille Peyroulet, l'astronome. Un jour qu'il lui rapporte le journal «L'auto» qu'il a parcouru avant de le lui remettre, il se découvre une toute nouvelle passion: le Tour de France. Dès lors, Amédée n'a qu'une seule idée en tête, participer à la grande boucle l'année suivante. Mais pour ce faire, il va devoir travailler dur pour économiser de l'argent, nécessaire à l'achat d'un vélo digne de ce nom. A la fin de l'armée, il va ainsi devenir porteur dans les hautes montagnes, quelles que soient les mauvaises conditions météo, maintenant ainsi sa forme physique. Malheureusement, ayant surestimé ses capacités, un soir de Noël, il fait une mauvaise chute dans les montagnes et se retrouve ainsi amputé de ses 10 orteils. Son rêve de gagner le Tour de France sera-t-il compromis?

Lax nous plonge dans les étapes du Tour de France, au début des années 1900. Passionné de vélo, il retranscrit à merveille l'exploit sportif de ces hommes que rien ne semble arrêter. On est très vite happé par le destin d'Amédée qui tient à aller au bout de son rêve, quel que soit le prix à payer. D'une grande noblesse et d'un profond respect, cet album au scénario singulier est aussi une belle histoire d'amitié entre deux hommes que la passion du vélo a réunie. Quant au graphisme et aux couleurs au ton sépia, ils traduisent à merveille cette époque. Passant d'un bleu intense à un jaune pétillant, Lax nous montre une fois de plus l'étendue de son talent.

L'aigle sans orteils... la tête dans le guidon...
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