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Critique de Takalirsa
Un roman sur ce à quoi on renonce pour un homme, pour sa famille, par amour. Les espoirs et rêves de jeunesse qui s'envolent… mais qui ne sont jamais bien loin.
Vu de l'extérieur, Faye mène une vie de rêve : un mari riche et séduisant, une belle maison, une mignonne petite fille (« De leur point de vue, elle avait tout »). En réalité, Jack est un ignoble personnage, manipulateur et humiliant. Bien que Faye ait grandement contribué au développement de son entreprise, il l'a progressivement écartée du monde professionnel et la maintient entièrement dévouée à son bon vouloir. Parce qu'elle l'aimait, Faye n'a pas vu l'emprise que son mari prenait au fil des années. Mais le surprendre en plein adultère provoque un déclic en elle : elle a tout sacrifié pour un homme qui, désormais, la méprise. Cette première partie se clôt sur sa volonté de briser les apparences (« Une image aussi fausse que sa propre vie ») et de mettre en place une terrible vengeance (« Jamais plus je ne laisserai quelqu'un m'humilier »).
Des retours en arrière nous en apprennent un peu plus sur Faye, sur sa rencontre avec Jack mais aussi, plus loin encore, sur son passé familial… qui nous éclaire peu à peu sur sa réaction présente. Ce qui est étonnant, c'est que ces épisodes de « jadis » sont écrits à la première personne, alors que le récit est à la troisième… comme si la Faye adulte regardait l'adolescente qu'elle a été de l'extérieur. Comme si elle n'était plus la même. Ce qui, ceci dit, confirme sa volonté de changer d'identité. C'est compréhensible étant donné les circonstances, et en même temps un peu triste de renier celle que l'on est à l'origine. La suite va néanmoins prouver que c'est bel et bien la « petite » Faye qui motive les actions de l'adulte.
J'ai trouvé délectable de voir Faye reprendre le contrôle de sa vie. C'est une partie très « girl power » mais aussi une histoire de sororité parce qu'elle va entraîner dans son projet Revenge des femmes entrepreneuses ayant vécu le même genre d'expérience. La lente mais inéluctable déchéance de Jack est la cerise sur le gâteau.
C'est un roman féministe, certes, mais aussi une bouffée d'optimisme pour tou·te·s (« La vie était pleine de virages inattendus »), une belle histoire de résilience.
Vu de l'extérieur, Faye mène une vie de rêve : un mari riche et séduisant, une belle maison, une mignonne petite fille (« De leur point de vue, elle avait tout »). En réalité, Jack est un ignoble personnage, manipulateur et humiliant. Bien que Faye ait grandement contribué au développement de son entreprise, il l'a progressivement écartée du monde professionnel et la maintient entièrement dévouée à son bon vouloir. Parce qu'elle l'aimait, Faye n'a pas vu l'emprise que son mari prenait au fil des années. Mais le surprendre en plein adultère provoque un déclic en elle : elle a tout sacrifié pour un homme qui, désormais, la méprise. Cette première partie se clôt sur sa volonté de briser les apparences (« Une image aussi fausse que sa propre vie ») et de mettre en place une terrible vengeance (« Jamais plus je ne laisserai quelqu'un m'humilier »).
Des retours en arrière nous en apprennent un peu plus sur Faye, sur sa rencontre avec Jack mais aussi, plus loin encore, sur son passé familial… qui nous éclaire peu à peu sur sa réaction présente. Ce qui est étonnant, c'est que ces épisodes de « jadis » sont écrits à la première personne, alors que le récit est à la troisième… comme si la Faye adulte regardait l'adolescente qu'elle a été de l'extérieur. Comme si elle n'était plus la même. Ce qui, ceci dit, confirme sa volonté de changer d'identité. C'est compréhensible étant donné les circonstances, et en même temps un peu triste de renier celle que l'on est à l'origine. La suite va néanmoins prouver que c'est bel et bien la « petite » Faye qui motive les actions de l'adulte.
J'ai trouvé délectable de voir Faye reprendre le contrôle de sa vie. C'est une partie très « girl power » mais aussi une histoire de sororité parce qu'elle va entraîner dans son projet Revenge des femmes entrepreneuses ayant vécu le même genre d'expérience. La lente mais inéluctable déchéance de Jack est la cerise sur le gâteau.
C'est un roman féministe, certes, mais aussi une bouffée d'optimisme pour tou·te·s (« La vie était pleine de virages inattendus »), une belle histoire de résilience.
