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Critique de lecassin


« La fièvre », deuxième ouvrage de J.M.G le Clézio paraît en 1965. Curieux …
J'ai souvent pensé que quelques recueils de nouvelles, même des meilleurs ne sont peut-être que des scories, des boursouflures, des coupes effectuées dans des oeuvres majeures et réaménagées…
Ici, il n'en est rien tant chacune des neuf nouvelles de ce recueil est structurée solidement.
Curieux, alors un deuxième ouvrage de nouvelles ? Curieux surtout le Clézio de l'époque dont tout le monde parle mais que personne ne voit …

Neuf nouvelles disé-je à travers lesquelles, l'auteur nous propose une analyse quasi clinique de nos petits tourments, nos petites angoisses ; ceux et celles qui viennent comme des grains de sable dans le quotidien : Roch, frissonnant de fièvre, Beaumont confronté à sa douleur, Joseph face à la mort, Pascal qui a douze ans fait la découverte de l'infiniment petit et de l'infiniment grand, Martin le mystique… la marche, le froid, la vitesse…

Plus que par « le procès-verbal », parfois un peu abscons, c'est avec ce recueil que je suis entré dans le monde de le Clézio, première période…On parle d'un style très nouveau roman. C'est sans doute vrai. Il n'en reste pas moins que ce recueil reste lisible (pour moi qui ne suis pas friand de « nouveau roman », ni de nouvelle cuisine d'ailleurs…) et bien loin des Robbe Grillet et Simon et consorts…

Quelques grands moments de littérature comme dans « le jour où Beaumont fit la connaissance avec sa douleur », une des nouvelles de ce recueil qui reparaîtra seule en 1985.

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