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Critique de NicolaK


"Carmilla est l'un des premiers ouvrages qui, dans le cadre de l'Angleterre puritaine et victorienne du XIXe, ose traiter de l'homosexualité féminine, avec la trouble relation entre Carmilla, la brune voluptueuse, et Laura, la blonde effarouchée. Une grande sensualité se dégage de ce récit où tout n'est que suggestion. L'érotisme se mêle à la monstruosité (l'édition américaine de 1975 présentait Carmilla comme un roman « pervers »)."

Ceci est un extrait du préambule, très instructif sans être ennuyeux.

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Après avoir fini la lecture de Dracula, il est venu à ma connaissance que 26 ans plus tôt, un autre Irlandais avait écrit une histoire de vampire. Une femme, cette fois, et je le notai illico.

Laura vit avec son père dans un immense château médiéval comme on les aime, élevée par une fidèle nourrice, sa mère étant décédée peu après sa naissance.

Une poignée de domestiques y résident à demeure, mais vu l'immensité du domaine, l'enfant se sent parfois seule.

Les plus proches voisins sont tous à des dizaines de kilomètres à la ronde, derrière les immenses forêts qui entourent le domaine.

À 6 ans, Laura reçoit ce qu'elle qualifie d'étrange visite d'une fille magnifique qui la prend dans ses bras et lui fait une étrange morsure au cou.

Entre-temps, son père avait invité un ami et sa pupille à séjourner chez eux, à la grande joie de l'enfant, mais la nièce en question meurt subitement...

J'ai beaucoup aimé ce court roman.
Le style désuet m'a embarquée. L'auteur manie très habilement la plume.

Ambiance gothique, de l'amour comme s'il en pleuvait, des palpitations...

Tout ça pour la modique somme de 0 euro, l'oeuvre étant tombée dans le domaine public.

Je me suis régalée. À votre tour.
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