Son épaisseur, Simon, est commissaire et Croquette (à l'huile rance sans doute) son inspecteur. Ce dernier est le commensal préféré du commissaire pour bouffer des conneries, grasses de préférence. Tous deux sont mêlés à un meurtre et à une disparition. Ils mangent plus qu'ils ne travaillent.
L'auteur, qui semble avoir une culture littéraire classique (beaucoup de citations ou de références à des oeuvres majeures), ne fait pas dans le gastronomique mais plutôt dans le gastro-entérique. Tous les synonymes de gras, gros, huileux, indigeste, friture, sudation, obésité... sont utilisés par l'auteur.
K. von Gella fait preuve d'un humour qui ne me laisse pas insensible. Son idée de mettre une victime dans des boîtes de conserve est originale. Cependant, l'enquête, à l'image du commissaire, manque de rythme. La fin est décevante. Je suis resté sur ma faim.
Commenter  J’apprécie         20