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Critique de jamiK


Le cambrioleur comme artiste
Tout en noir et blanc, sans nuance, brut, avec les coup de pinceau épais, secs, agressifs, des angles de vues dynamiques. le pinceau, lors des sorties sur les toits, s'envole littéralement pour nous faire voyager dans les airs. C'est l'histoire d'un cambrioleur, mais c'est surtout une histoire sur l'amour de l'art, le cambrioleur comme artiste, les oeuvres d'art sont très présentes, objets de valeur, tableaux… et le parallèle avec le jazz donne une dimension lyrique, romantique et tragique. L'image va avec le son, on sent le timbre de la trompette, strident et suave à la fois, toujours à la limite du couac, sur le fil du rasoir, ça vibre littéralement. Et pour couronner le tout, un humour subtil, qui part un peu dans toutes les directions, nous suit en permanence, bourré de clin d'oeils (on reconnaît Tintin dans une case alors qu'on ne voit même pas sa tête). J'ai particulièrement aimé la référence à l'art en général, conceptuel, minimaliste, danse contemporaine… C'est une petite BD qui paraît sans prétentions, et pourtant elle embrasse large. Pour une première dans le monde de la BD pour Le Gouëfflec, c'est un coup de maître, et le trait d'Obion est en parfaite union avec le propos.
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