Lorsqu'il est paru, ce livre aura surtout fait découvrir à beaucoup de lecteurs l'existence du "BAT", le bon-à-tirer. Ce prototype du livre fini doit être validé avant de lancer l'impression du livre qui sera vendu en librairie.
Bardaf, cette étape fit défaut et le livre imprimé présentait un décalage de une page, la page 1 se trouvant en page de droite alors qu'elle aurait dû se trouver en page de gauche. le résultat ruinait ne série d'effets basés sur des mises en pages. L'afaire itau jour, une fois de lus, le peu de respect deséditeurs pour les auteurs, qui refusèrent de recnnaître l'erreur avant d'en minimiser l'impact.
Personnellement je n'a toujours que la version "vérolée" dece livre, l'erreur étant suposée corrigée dans les rééditions ultérieures.
En relecture, passé le bad buzz qui entoura la sortie dece livre (de la première fournée de la collection défunte KSTR), il reste un livre très agréable, long monologue d'une cambrioleur-philosophe qui a bien du mal à faire coexister sa vie de monte-en-l'air et sa vie sociale e amiliale. Cet artisan de l'effraction, prudent et méthodique, est bien en peine de trouver une explication lorsque sa famille ui demande quand il truvera un vrai travail.
Vilebrequin est donc un livre drôle et original, qui repose sur une voix assez singulière auquel je reprocherai un twist de trop. Mais dans l'ensemble, il reste assez jouissif, surtout dans les considérations philosophiques de
Vilebrequin sur son travail et la relation particulière qu'entretiennent les cambrioleurs, leur victime et le butin, comme un étrange triangle amoureux.