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EAN : 9782203003903
100 pages
KSTR-Casterman (14/06/2007)
3.85/5   10 notes
Résumé :
C'est un artiste vêtu de latex, un solitaire furtif qui ne sort que la nuit ; virtuose de la cambriole, prince des monte-en-l'air, voilà son métier ! Pour donner le change aux yeux du reste du monde, il se prétend trompettiste de jazz ! Un jour pourtant, en fracturant un misérable petit coffre de troisième zone, il y découvre... un mystère qui va hanter toutes ses pensées, comme une obsession lancinante...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le cambrioleur comme artiste
Tout en noir et blanc, sans nuance, brut, avec les coup de pinceau épais, secs, agressifs, des angles de vues dynamiques. le pinceau, lors des sorties sur les toits, s'envole littéralement pour nous faire voyager dans les airs. C'est l'histoire d'un cambrioleur, mais c'est surtout une histoire sur l'amour de l'art, le cambrioleur comme artiste, les oeuvres d'art sont très présentes, objets de valeur, tableaux… et le parallèle avec le jazz donne une dimension lyrique, romantique et tragique. L'image va avec le son, on sent le timbre de la trompette, strident et suave à la fois, toujours à la limite du couac, sur le fil du rasoir, ça vibre littéralement. Et pour couronner le tout, un humour subtil, qui part un peu dans toutes les directions, nous suit en permanence, bourré de clin d'oeils (on reconnaît Tintin dans une case alors qu'on ne voit même pas sa tête). J'ai particulièrement aimé la référence à l'art en général, conceptuel, minimaliste, danse contemporaine… C'est une petite BD qui paraît sans prétentions, et pourtant elle embrasse large. Pour une première dans le monde de la BD pour Le Gouëfflec, c'est un coup de maître, et le trait d'Obion est en parfaite union avec le propos.
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Vilebrequin est un petit bijou de lecture. J'ai adoré cette lecture qui fait passer le cambriolage pour un art. C'est quand même fort quand on y pense sérieusement !

La lecture a été très agréable dans l'ensemble. La narration est quasi-parfaite car elle nous met dans les réflexions intimes du personnage principal. On ne s'ennuie pas une seconde en suivant les aventures de ce cambrioleur gentleman.

J'ai juste été un peu surpris par une incohérence que je ne dévoilerais pas totalement pour éviter un spoiler. La question serait quand même la suivante : le coffre à l'éponge unique est-il celui d'une 3ème zone ou celui d'un ministre ? Si c'est le dernier cas, cela va en contradiction avec ce qui avait été annoncé auparavant par l'auteur. Ce n'est pas bien grave…

Au final, je conseille vivement la lecture voire l'achat de ce one-shot de qualité.
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Rencontre improbable que ce Vilebrequin. Un déstockage de la médiathèque...
Une couverture intrigante, quelques pages feuilletées, un scénariste qui sent bon la Bretagne....
De retour à la maison, l'alchimie du moment n'opère plus et ce livre restera quelques mois à se morfondre dans le fond de ma bibliothèque.
Et aujourd'hui en parcourant ma liste de livre à lire sur Babelio, je retrouve cet objet oublié. Ce sera son heure !

Une fois la difficulté à rentrer dans les premières cases surmontée, une fois que mes yeux se sont habitués au noir et blanc et aux clair-obscurs, je passe un très agréable moment à suivre les pérégrinations de ce Mozart des coffres-forts en pleine introspection par la faute d'une éponge...
Bien entendu je n'en dirai pas plus....

Le scénario est fin et poétique, le texte est très agréable et le dessin nécessite un petit effort pour s'y sentir bien mais illustre pleinement le propos.
Le tout est un très bon roman graphique qui devrait être plus connu.
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Lorsqu'il est paru, ce livre aura surtout fait découvrir à beaucoup de lecteurs l'existence du "BAT", le bon-à-tirer. Ce prototype du livre fini doit être validé avant de lancer l'impression du livre qui sera vendu en librairie.
Bardaf, cette étape fit défaut et le livre imprimé présentait un décalage de une page, la page 1 se trouvant en page de droite alors qu'elle aurait dû se trouver en page de gauche. le résultat ruinait ne série d'effets basés sur des mises en pages. L'afaire itau jour, une fois de lus, le peu de respect deséditeurs pour les auteurs, qui refusèrent de recnnaître l'erreur avant d'en minimiser l'impact.
Personnellement je n'a toujours que la version "vérolée" dece livre, l'erreur étant suposée corrigée dans les rééditions ultérieures.
En relecture, passé le bad buzz qui entoura la sortie dece livre (de la première fournée de la collection défunte KSTR), il reste un livre très agréable, long monologue d'une cambrioleur-philosophe qui a bien du mal à faire coexister sa vie de monte-en-l'air et sa vie sociale e amiliale. Cet artisan de l'effraction, prudent et méthodique, est bien en peine de trouver une explication lorsque sa famille ui demande quand il truvera un vrai travail.
Vilebrequin est donc un livre drôle et original, qui repose sur une voix assez singulière auquel je reprocherai un twist de trop. Mais dans l'ensemble, il reste assez jouissif, surtout dans les considérations philosophiques de Vilebrequin sur son travail et la relation particulière qu'entretiennent les cambrioleurs, leur victime et le butin, comme un étrange triangle amoureux.
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Très jolie BD ! J'adhère complètement !

Le trait de Obion convient à merveille à ce récit principalement nocturne, soulignant les traits des personnages de la nuit. le tout rend à merveille dans l'ensemble des planches et jusqu'au bout j'étais dans l'atmosphère.

Le récit est complété -enrichi- par le scénario, qui est lui excellent ! le fait de suivre un roi de la cambriole dans ses différentes péripéties, tout en suivant le monologue intérieur qu'il nous livre, c'est superbe ! Tout l'intérêt est de suivre notre protagoniste dans sa chasse aux coffres, alors même qu'il a une conception de la chose très personnelle, et non dénuée de poésie !

J'ai suivi toute la BD avec une grande assiduité, et j'ai été surpris par les coups de théâtre qui surviennent dans celui-ci. Et finalement jusqu'à la fin j'ai eu des surprises inattendues, pour finir par refermer la BD avec un sourire aux lèvres et des petites réflexions sur les cambrioleurs.

Bref, une BD très bien faite au scénario prenant et à la réalisation impeccable. A lire !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le pas, c'est bien connu, agit sur la pensée comme un vilebrequin : il l'ébranle, la met en route, reçoit en retour son énergie. On avance à l'allure de ses songes et, quand ils sont lancés à plein régime, on court presque.
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Tout cambrioleur vous le dira...
Le latex c'est déplaisant mais c'est encore ce qui se fait de mieux.
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Vidéo de Arnaud Le Gouëfflec
Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle - La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman - La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane - La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles - La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis - La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
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