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Critique de allard95


On peut reprendre avec intérêt ce roman policier publié il y a un peu plus de vingt ans pas cette sympathique auteure finistérienne, Françoise le Mer.
L'ambiance y est bretonne, et cela commence par le patronyme des personnages, plantés dans un pays où l'on sait que celui qui ne s'appelle pas le Gall s'appelle le Goff. Et l'on se trouve avec plaisir sur les pentes du Menez Hom, cette "montagne" qui culmine en Bretagne à ... 330 mètres.
Avantage: la romancière nous promène, et il serait étonnant que le lecteur trouve la clé de l'histoire avant qu'elle ne nous soit dévoilée, dans les toutes dernières pages.
Autre avantage: Françoise le Mer sait écrire. Phrases bien tournées, vocabulaire riche et imagé, descriptions des lieux, des situations, des personnages précises et colorées.
L'intrigue est plus compliquée qu'il ne semble, et l'on restera tout de même perplexe face à la contribution au récit de ce personnage maléfique imaginaire, l'Ankou... D'accord, c'est la Bretagne, - ou plutôt: le bout du bout de la Bretagne -, mais il ne faut tout de même pas exagérer...
Il n'est pas douteux que, même si rien n'est parfait, les amateurs de romans policiers y trouveront leur compte. C'est bien cela l'essentiel.
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