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Critique de EnibasEmolas


Paris sous la Révolution… la vraie

À l'heure où certains se prennent pour des révolutionnaires, faisons un saut il y a 230 ans, quand Paris était plongé jusqu'au cou dans la Terreur révolutionnaire.
Le 13 juillet 1793, Marat est assassiné dans son bain par Charlotte Corday. La scène est immortalisée par le tableau de Jacques-Louis David, peintre célèbre qui partage son temps entre son atelier du Louvre et la Convention où il siège en tant que député montagnard. Son amitié avec Robespierre va briser sa famille et l'entraîner dans une aventure politique qui, après Thermidor, lui vaudra plusieurs séjours en prison, sans parler de la guillotine à laquelle il n'échappera que de justesse.
La création de la Mort de Marat, qui deviendra une icône de la Révolution, est indissociable de ce drame personnel. le récit qui en est fait dans le roman s'appuie sur les mémoires écrites par un ancien élève de David à son école-atelier du Louvre. Il nous fait traverser cette période sombre et sanglante de l'histoire de France que l'on a appelé la Terreur. de Robespierre à Napoléon, du 14 juillet au 18 brumaire, c'est une épopée brutale et sanglante de notre histoire qui s'est écrite.
Le roman d'Alain le Ninèze nous fait revivre cette période dont David a été le témoin et l'acteur. Et en même temps l'illustrateur : David a vu Marat dans sa baignoire la veille de sa mort, son tableau a été peint dans les trois mois qui ont suivi l'assassinat, il a été aussitôt accroché à un mur de la salle où siégeait la Convention.
La Mort de Marat peut être considéré, en un sens, comme le premier « tableau d'actualité » de l'histoire de la peinture.
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